La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures ». Trois résurrections précèdent celle de Jésus dans le Nouveau Testament : celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l'Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une « préfiguration » de la résurrection christique. Celle-ci est d'une nature différente sur le plan théologique.
La première partie du récit de Jean est marquée par la santé de Lazare qui s'aggrave, et par la crainte des apôtres de retourner en Judée, où Jésus a failli être lapidé.
Puis Jésus annonce son intention de se rendre à Béthanie chez son ami Lazare.
Quand il arrive, Lazare est enseveli depuis déjà quatre jours. Jésus pleure, marqué d'une profonde émotion lorsqu'il rencontre Marthe et Marie, sœurs de Lazare.
Il demande alors a être conduit au caveau de Lazare, et fait enlever la pierre qui ferme le caveau. Il enjoint alors son ami de sortir.
Encore enveloppé de son suaire et de ses bandelettes funéraires, Lazare sort du tombeau sous les yeux des disciples de Jésus et des scribes et des pharisiens reconnaissables à leurs
vêtements et à leur expression malveillante.
La réaction des personnages qui se couvrent le visage illustre la réflexion de Marthe « Seigneur, il sent déjà ». Les pieds te les mains de Lazare sont alors déliés.
Peu après avoir guéri le serviteur d’un officier, Jésus quitte Capharnaüm pour se rendre à Naïn, une ville située à plus de 30 kilomètres. Ses disciples et une foule l’accompagnent. Quand ils arrivent près de Naïn, ils croisent un grand nombre de Juifs réunis dans un cortège funèbre : on porte le corps d’un jeune homme hors de la ville pour qu’il soit enterré.
C'était un fils unique, et sa mère était veuve. Voyant cette femme, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle et lui dit « Ne pleure pas ». Il s'avança et toucha la civière. Les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l'ordonne, lève toi ».
Alors le mort se redressa, s'assit, et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'était emparée de tous, et ils rendaient grâce à Dieu : « un grand prophète s'est levé parmi nous ». Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.
Dans l’Antiquité une femme était d’abord soumise à son père, puis à son mari, puis si elle le perdait, à son fils (si elle avait la chance d’en avoir un). Une veuve qui perdait son fils n’était plus rien, n’avait plus de place dans la société.
tableau réalisé en 1691 par Simon Guilebault pour les orfèvres de Paris en cadeau pour Notre-Dame de Paris. Les chanoines de Notre-Dame de Paris, seigneurs du lieu depuis 1005, l'ont offert à l'église de Larchant en 1735.
38 Ils arrivent à la maison du chef de synagogue et il aperçoit du tumulte, des gens qui pleuraient et poussaient de grandes clameurs.
39 Étant entré, il leur dit : « Pourquoi ce tumulte et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort.
40 Et ils se moquaient de lui. Mais les ayant tous mis dehors, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant, ainsi que ceux qui l’accompagnaient, et il pénètre là où était l’enfant.
41 Et prenant la main de l’enfant, il lui dit : « Talitha koum », ce qui se traduit : « jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
42 Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans – et ils furent saisis aussitôt d’une grande stupeur.
43 Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis, il leur dit de la faire manger.