La flagellation de Jésus est décrite dans l'Évangile de Jean (19, 1), celui de Marc (14, 65), celui de Luc (22, 63-65), et dans celui de Matthieu (27, 26). Elle a lieu avant le couronnement d'épines, et avant que le Christ ne soit associé aux paroles Ecce homo (Voici l'Homme) devant la foule et avant sa montée au Golgotha le Vendredi saint.
La flagellation est souvent un préliminaire à d'autres tortures. Le nombre de coups est généralement très élevé. Si les coups infligés sont trop nombreux, ils peuvent conduire à la mort.
Les Romains utilisaient comme châtiment corporel la fustigation (par des verges ou le fustis, « bâton »), peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis car jugée moins infamante et la flagellation avec un fouet appliquée aux non-citoyens, libres ou esclaves qui ont commis des actes criminels.
la verberatio (littéralement « coup ») est le châtiment le plus sévère. Elle est administrée par le fustis ou le flagrum à une telle intensité qu'elle mutile le supplicié, voire le tue. Cette torture est souvent le préliminaire à la peine de mort.
Luc 22,
63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.
64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
65 Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes.
Marc 14,
65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.
Jean 19,
01 Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.