Cette jolie paroisse, bâtie sur le penchant d'un coteau, est arrosée par l'Orvanne, qui la traverse en trois endroits différents. Voulx est ceint de murailles flanquées de tours, et entouré de fossés ; il y avait trois portes et quatre poternes. Ces murailles subsistent encore dans presque tous les endroits, mais les fossés sont en partie comblés.
Au Xlle siècle cette commune appartenait aux religieux de l'abbaye de St-Jean-lez-Sens.
Dans la première division départementale de la France, en 1790, Voulx était le chef-lieu d'un canton dont dépendaient Blennes, Dian, Moutmachoux , Saint- Ange, Thoury-Ferrottes et Villemaréchal. Mais en l'an VIII, ce canton est entré dans celui de Lorrez-le-Bocage.
On rencontre le nom « Voux », pour la première fois, sous la forme latinisée «de Vouxe », dans un pouillé de l'archevêché de Sens qui est conservé à la Bibliothèque nationale. Quant à la lettre L, elle est d'addition moderne et n'apparaît que dans les premières années du XIXe siècle.
source : site internet de la commune.
L'église date du XIIème siècle et a été remaniée aux XVème et au XVIème siècles. La chapelle du bas-côté nord date du XVIème siècle.
Le chevet plat est percé d'une grande fenêtre à doubles meneaux. La tour-clocher quadrangulaire, à baies géminées, se termine par un toit à quatre eaux. L'église Notre-Dame de l'Assomption dispose d'une nef et un seul bas-côté, occupé par la chapelle de la Vierge.
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L'Assomption de Marie, appelée Dormition dans la tradition orientale, est la croyance religieuse orthodoxe et catholique selon laquelle la Vierge Marie, est montée directement au ciel.
Quatre vitraux, datés de 1952, sont signés par R.LEGRAND, maître-verrier à Étampes, sur des cartons de Philippe LEJEUNE (1924-2014), fondateur de l'école de peinture d'Etampes.
La chaire, qui fit son apparition au Moyen-Âge, est destinée plus particulièrement à la prédication. Elle était située au centre de la nef, où se tenait l’assemblée, et était assez élevée pour que le prêtre puisse être vu et entendu de tous.
Depuis le concile Vatican II, les chaires de vérité ne sont plus que rarement utilisées.
C’est désormais uniquement de l’ambon que sont proclamés les lectures.