La plus ancienne mention du village de Villiers, alors dénommé Auvillare, se retrouve dans une notice de 1080 relative à la biographie de St Mathurin par un prêtre de Larchant. La suivante, évoque Villaria in biera et date de 1255 dans un cartulaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Enfin, dans une désignation se rapprochant de son nom actuel, Villares juxta Gresum, est cité dans un dénombrement des dépendances du diocèse de Sens vers 1350.
Au centre d’une clairière, le village de Villiers-sous-Grez s’est construit sur deux axes principaux. Nord-Sud, la route qui rejoignait le bourg de La Chapelle-la-Reine et Est-Ouest celle qui reliait Grez-sur-Loing, deux des principales châtellenies du Gâtinais rattachées au domaine royal depuis 1068.
On ignore qui a commandité la construction de cette église. C'est en examinant l'architecture de l'édifice que l'on peut établir un historique approximatif de la construction.
La décoration du portail correspond à une édification vers 1250. La nef de 29 m de long sur 11 m de large est formée d'un unique vaisseau de cinq travées, avec un chevet plat semble avoir été construite d'un seul jet vu l'unité de style de la construction et la qualité régulière des matériaux utilisés (murs en moellons de grès, encadrement des fenêtres, arc des voutes et portail taillés dans des blocs de calcaire de Souppes ou de Château-Landon).
La construction de la tour carrée du clocher est réalisée dans le style gothique avec les mêmes matériaux que ceux de la nef, taillés de la même façon. Un étage a été ajouté au XVIe ou XVIIe siècle, vraisemblablement pour y installer une cloche plus grosse. La cloche actuelle est datée de 1628 et pèse une tonne. Le bas du clocher a été transformé en chapelle seigneuriale. Une horloge avec quatre quadrans, achetée chez un horloger de Paris, est installée par la commune en 1906 par le maçon et le menuisier du village.
Source : parc naturel régionnal du gâtinais
Étienne est un Juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier martyr de la Chrétienté. Étienne apparaît dans les Actes des Apôtres, où il est présenté comme un Juif helléniste qui a reconnu en Jésus le Messie.
Comme les disciples augmentaient sans cesse, les Douze décidèrent de désigner sept frères, appréciés de tous pour leur sagesse et remplis de l'Esprit Saint, pour les soulager dans le soin matériel de la communauté, notamment dans le service des frères pendant les repas communs et dans l'assistance des veuves et des déshérités, de sorte que les Apôtres pussent se consacrer sans autre souci à la prière et à l'enseignement.
En 36 ap. J-C, prêchant dans la Synagogue des Affranchis (Descendants des Juifs emmenés par les romains en esclavage puis relâchés), les paroles d'Etienne l’amenèrent devant le Sanhédrin (tribunal religieux présidé par le Grand Prêtre). Lorsqu’il s’exclama qu’il voyait les Cieux Ouverts et le Fils de l’Homme (Jésus) debout à la droite de Dieu, les juifs, horrifiés par ces paroles sacrilèges, le traînèrent hors de la ville et le lapidèrent.
Pour être reconnu, Étienne porte la palme des martyrs, un livre rappelant ses actions de prêche et les pierres ayant servi à la lapidation. Etienne, Stéphane, Stèven, Esteven, Estienne, Estéban, ... selon les régions, est fêté par l'Eglise catholique le 26 décembre, et par les Eglises chrétiennes d'Orient le 27 décembre.
Etienne est le saint patron du diocèse de Meaux. Les cathédrales de Sens et d'Auxerre lui sont dédiées.
Lapidation de Saint Etienne, huile sur toile par Dupechez du retable du maître autel 1742
Retable tridentin placé devant les baies du chevet, avec huiles sur toiles (saint Etienne diacre, lapidation de Saint Etienne et saint Blaise).
Cuve de la chaire avec trois panneaux en bois sculptés : Saint Etienne, Christ et Saint Blaise, XVIIème,
les nervures de la voute reposent sur les murs par l'intermédiaire de larges culs-de-lampe polygonaux sculptés de feuillages, qui conservent des restes de polychromie.