Au XIIe siècle le domaine de Diant appartient au domaine des vicomtes de Sens dont le château principal est à Vallery. Lors du démembrement définitif de la vicomté, Diant rejoint le lot des seigneurs de Chaumont (Yonne). Dès 1396, la seigneurie est achetée par François Chanterpime. Ce très grand bourgeois de Sens est trésorier général des Aides, impôt consacré au financement de la guerre sous Charles V. Les Chanterpime sont écartés par les oncles de Charles VI désireux de perpétuer les prélèvements fiscaux massifs devenus injustifiés pour s'en adjuger une bonne part.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Dedenz au XIe siècle ; Parrochia de Dian en 1206 ; Diant en 1220 ; Apud Diantem vers 1250 ; Dominus de Diante en 1290 ; Diens en Gatinais en 1349 ; Prior de Dyante en 1369 ; Tyant en Gatinois en 1505 ; Dyans au XVIe siècle ; Diant aujourd'hui.
L'église Sainte Geneviève de Diant remonte au XIIème siècle, au temps du prieuré-curé de l'ordre de Saint-Augustin, et possède un interêt architectural certain, en particulier par son clocher pyramidal dont la flèche, par suite du délabrement de l'édifice était célèbre dans tous les environs, comme la tour penchée de Pise, en raison de la pente très sensible qu'elle représentait sur la rue.
Les murs de sa nef voutée en berceau sont reliés à la naissance des cintres par des entraits de Bois. Son abside est pentagonale, et son clocher de charpente pyramidal.
Cette église fut complétement restaurée, par les soins de la municipalité à partir de 1936. Les travaux, interrompus pendant la guerre, furent repris et achevés en 1945 avec le concours du Curé desservant de l'époque.
Source : site internet de la commune
L'église Sainte Geneviève de Diant a le trés rare privilège d'être la seule de France (avec Saint Etienne du mont de Paris) à posséder, depuis un temps immémorial, d'authentiques reliques de Sainte Geneviève.
Ces reliques, auxquelles les habitants furent toujours fidèlement attachés, furent sauvées pendant la révolution par le subterfuge d'un Saint prêtre réfugié à Villethierry qui, en l'absence du Curé de Dian,
incarcéré à Nemours, cacha la chasse de Sainte-Geneviéve dans une futaille à double fond remplie de vin.
Elles furent ensuite, jusqu'à la fin de la révolution, cachées dans le château ou, éternelle recommencement de l'histoire, elles sont revenues en 1940, pendant l'occupation allemande.
L’habitude s’est répandue très tôt d’invoquer Geneviève contre toutes les maladies épidémiques et les fièvres. Cette réputation vient du miracle des « ardents ». Ce mal a été identifié avec l’ergotisme dû à une consommation de seigle corrompu. Souvent, au Moyen Age, la population parisienne en fut victime. Ainsi en 1130, la maladie aurait causé 14 000 morts.
Tableau attribué à Marie Deschaux de 1818.
Cette Vierge à l'Enfant, située dans une chapelle de la nef consacrée à Marie, est également appelée « Vierge à la chaise ». L'Enfant est ici debout sur le banc de sa mère, ce qui constitue une variante unique de ce type de représentation en Seine-et-Marne.
Une plaque commémorative est située au sommet du premier pilier de la nef de l'église Sainte-Geneviève. Cette inscription, qui en commémore la restauration de 1548, est l'un des rares témoignages de son histoire.
longitude = 2.993737
latitude = 48.281678
Altitude : 101,1 m
longitude = 2.997997
latitude = 48.299924
Altitude : 128,0 m
longitude = 2.996988
latitude = 48.285191
Altitude : 126,1 m