La Chapelle-la-Reine existe depuis le haut Moyen Âge. La seigneurie appartient alors au comte du Gâtinais puis au roi de France du XIe au XIVe siècle. Au Moyen Âge, le village est fortifié, entouré de fossés et de murs percés de quatre portes. La Chapelle-la-Reine est néanmoins totalement dévastée pendant la guerre de Cent Ans avant d’être repeuplé par des paysans venus du Val-de-Loire. Différentes familles de seigneurs se succèdent ensuite jusqu’à la Révolution.
À partir du XVIIe siècle le village est traversé par la route royale de Givet à Orléans, et abrite pendant plus de deux siècles un relais de la poste. En 1790, La Chapelle-la-Reine devient chef-lieu de canton et loge difficilement ses structures administratives, gendarmerie, justice de paix et perception. Entre 1793 et 1812, la commune porte le nom de La Chapelle-l’Égalité.
Au cours des deux derniers siècles, la commune est le lieu de plusieurs affrontements guerriers, entre les troupes de Napoléon et les Cosaques au cours de l’hiver 1814, pendant la guerre de 1870-1871 où le village a failli être brûlé par les Prussiens et le 22 août 1944, jour de la libération pour les Chapelains qui ont dû subir les tirs d’obus entre les chars allemands et les chars américains.
source : wikipédiaL'église Sainte Geneviève est constituée d'une juxtaposition entre une petite église romane datant du XIIe siècle (au sud) et d'une plus grande église édifiée entre le XVe et le XVIe siècle.
Les voûtes de la nef et du chevet datent de la fin XVe-début XVIe siècle, période générale de reconstruction après la guerre de cent ans, qui offre maints exemples dans la région. L'emploi de voûtes sexpartites et la richesse de la décoration sculptée en fait un exemple intéressant : les bases des colonnes comportent des griffes ornées de motifs végétaux et de petits animaux . Les clefs de voûtes sont ornées : on y trouve le lion de la famille de Mornay, et le blason de l'abbaye St Victor de Paris.
Le clocher d'origine s'est effondré en 1893. Il a été reconstruit dès 1897, mais à un nouvel emplacement, de manière à former porche devant l'entrée ouest de la nef.
La naissance de Geneviève à Nanterre se situerait vers 420 et sa mort à Paris vers 500. Ses parents, Sévérus (Franc romanisé) et Gérontie, appartiennent à l’autocratie gallo-romaine ; ils donnent à leur fille unique un nom germanique qui signifie « née au sein d’une femme ». Il est clair qu’elle dispose d’importants revenus et gère ses vastes domaines dans les environs de Paris et de Meaux.
la rencontre avec germain d'Auxerre
Elle est encore petite fille (entre 7 et 9 ans) lorsqu’elle rencontre à Nanterre Germain d’Auxerre en voyage vers la Grande-Bretagne. Saint Germain repère la petite Geneviève lors d'un office religieux et lui propose de se consacrer au Seigneur : après avoir obtenu son assentiment, il en parle à ses parents. En souvenir de cette promesse, il remet à l’enfant, comme pendentif, une pièce de monnaie marquée d’une croix.
Geneviève et sa mère Géroncia
Géroncia, la mère de Geneviève, ne croyait guère à la révélation de Saint Germain. Elle défendit à sa fille de se rendre à un office religieux. Comme celle-ci insistait, elle l'a gifla, et fût aussitôt frappée de cécité jusqu'au jour où, alors qu'elle puisait de l'eau pour sa mère, Geneviève ne put retenir ses larmes en pensant au malheur qui frappait sa mère. A son retour, Géroncia lui demanda de faire le signe de la croix sur l'eau qu'elle venait de puiser. Geneviève s'exécuta. Tout en se lavant les yeux, sa mère lui expliqua qu'ayant compris son erreur, elle avait demandé pardon au Seigneur et ne s'opposerait plus désormais à la vocation de sa fille. Et aussitôt, Géroncia retrouva l'usage de ses yeux.
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