Du toponyme bas latin Thoriatum, « domaine de Taurinus », Férottes fait référence aux mines de fer exploitées dès l'époque gauloise. Thoury est mentionné au XIe siècle "Tohirei". C'est alors une possession de l'archevêque de Sens, devenue terre royale puis érigée en châtellenie.
Au XVIIe siècle, la paroisse accueille une branche aînée très appauvrie de la famille de Bernard, seigneurs de Champigny (-sur-Yonne). Elle est titrée "sieur de La Motte de Champigny".
Claude de Poysson, veuve de Louis de Bernard, décédé entre 1639 et 1655, liquidera son patrimoine dans l'espoir d'établir son aîné au sein des Écuries du RoI (1669).
Cette église des XIIe-XIIIe siècles a subi, comme beaucoup d'autres, de nombreuses destructions et réhabilitations. Ravagée par la guerre de cent ans, elle est remise en état en 1350 sur ordre de Charles V. Les dernières restaurations ont été effectuées au XIXe siècle. Le clocher a par ailleurs été réhabilité en 1995. La cloche, de 1669, eut pour parrain et marraine François le Charron , baron de Saint-Ange et Claude de Poisson. Elle a été classée aux monuments historiques en 1942
A l'intérieur, dans un coin du petit porche, se trouve une pierre creusée en forme de bénitier. Insérée dans le sol à l'entrée du coeur, on distingue une dalle funéraire d'un seigneur qui n'a pas été identifié.
Source : site internet de la commune
Le retable en bois (construction verticale qui porte des décors sculptés et peints), date de 1769. une peinture représente le Christ remettant les clés à Saint Pierre. Elle est signée et datée Frater Ludovicus Deslignes, cordelier, 1769. En bas et à droite, les armoiries du donateur : Pierre de la Flèche et celle de son épouse.
longitude = 2.939217
latitude = 48.291402
altitude : 93.5 m
Sur le bloc de pierre figure les inscriptions «HT 1808».