Le nom de la localité est mentionné sous les formes Chevrosviley et Chevroviler en 1164, Chevrenviller en 1193, Parrochia de Caproso Villari en 1264, Chevrenviler en 1300, Chevrevillier en 1395.
Du latin « capra », chèvre et « villa », domaine.
L'église Saint Fiacre de Chevrainvilliers possède toutes les caractéristiques des églises gâtinaises et porte l'empreinte des seigneurs qui se sont succédés en ce lieu : chapelle seigneuriale du XVIème siècle, tombeaux, plaques et litres funéraires (bandes noires réalisées à l'occasion de funérailles sous l'ancien régime), liés en particulier aux Rogres, seigneurs du lieu.
Jacques Debonnaire, curé du village mort en 1717, préfère à l'époque l'humilité d'une sépulture au cimetière.
Assez vaste et sans bas-côté, la nef est plus large que l'abside. La piété locale a favorisé la production d'une iconographie et d'un mobilier assez riche comprenant un autel, un tabernacle et un statuaire du XVIIIème siècle.
Source : Pays de Nemours
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À l'origine, la chapelle sert de nécropole aux seigneurs du lieu, la famille Rogres. En droit canonique, le lieu habituel d'enterrement des laïcs est le cimetière. Seuls quelques riches fondateurs ou donateurs ont accès à l'église : le chœur, les chapelles et les portes. Le chœur est en effet le lieu où se célèbre l'eucharistie. Les portes, de leur côté, symbolisent l'entrée dans le royaume de Dieu. Mais les familles nobles leur préfèrent généralement les chapelles.
Des litres funéraires du XVIIIe siècle ornent les murs de celle-ci, qui contient par ailleurs les pierres tombales de Charles de Rogres, seigneur de Chevrainvilliers et d'autres fiefs, et de son épouse, Anne le Prévost et de son fils François qui fut jésuite.