Villecerf, patron Saint-Martin, anciennement Ville Chef, Ville Ser en 1390 : généralité de Paris, élection de Montereau, baillage de Moret.
Au lieu-dit "Saint Ange", se trouve un château en ruines, bâti par François 1er pour sa maitresse la duchesse d’Etampes, réédifié par Henri IV pour Gabrielle d’Estrées. C’est dans ce château, placé à mi-côte, que Voltaire composa une partie de "la Henriade", aidé des conseils et des souvenirs du vieux Caumartin.
Au lieu-dit "le train", la ferme "le train", au pied d’une éminence, était autrefois un couvent grandmontain, avec une chapelle qui depuis longtemps ne sert plus aux usages de culte.
On rencontrait dans cette commune des carrières de grès, et la rivière l’Orvanne y faisait tourner deux moulins.
De la première période de son histoire, où sera construite dans la fin du XIIe siècle la première église paroissiale, il en reste le clocher et les bas-côtés, et surtout des vestiges de décorations d'une extrême qualité : pierres sculptées, culs de lampes faits d'angelots ou de diables...
La nef a été reconstruite au XVIe siècle. Après une première restauration en 1876, l'édifice est entièrement remanié en 1877 dans le style ogival par le marquis de Roys.
L’église est dédiée à Saint-Fiacre, patron de la Brie, et à Saint-Martin.
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La Cène représente le dernier repas de Jésus avec les douze apôtres le soir du jeudi saint, juste avant d’être arrêté par les Romains, à la veille du jour de sa crucifixion.
Pour comprendre ce sens de la Cène, il faut se reporter à la Pâque juive (Exode 12). La "première alliance" entre Dieu et Israël au Sinaï fut inaugurée par un repas (Exode 24.3-11). D'une façon similaire, la Cène est le signe de la "nouvelle alliance" entre Dieu et ceux qui croient en Jésus Christ. Le pain rompu représente le corps de Jésus crucifié (Matthieu 26.26) et le vin symbolise son sang qui a coulé (Matthieu 26.28).
Certains des apôtres sont facilement identifiables : Jean, le plus jeune d'entre eux, est à la droite de Jésus, alors que Judas,
au premier plan, tient dans sa main la bourse qu'on lui a accordée pour son méfait.