Le nom de Cannes a pour origine les roseaux (les cannes) qui se trouvaient auparavant en grande quantité dans la zone de confluence de l'Yonne et de la Seine.
La modification du nom en 1886 est le fruit une longue procédure administrative. Le 22 novembre 1885, le maire expose que la similitude de nom entre Cannes (Alpes-Maritimes) et Cannes (Seine-et-Marne), est cause d'un grand nombre de lettres et de paquets destinés à la commune dirigés sur Cannes (Alpes-Maritimes), au grand détriment des intérêts des habitants. Le conseil municipal, après en avoir délibéré, demande que la commune soit désignée sous le nom de Cannes-Ecluse. Le mot "Ecluse" a été choisi par l'administration des Postes et Télégraphes parce que le bureau télégraphique se trouvait à la maison de l’Ecluse.
Sur le blason de Cannes-Ecluse on retrouve la lance de Saint-Georges et le dragon.
L’architecture de l’église, telle qu’on peut la voir aujourd’hui, date des années 1850-1870, époque à laquelle une restauration importante est réalisée sous l’impulsion de l’abbé Blanquet. L'église comporte deux chapelles latérales : à gauche, la chapelle de la vierge, à droite, une chapelle plus petite (chapelle du sacré-cœur) qui remplissait jusqu’à la veille de la révolution la fonction de chapelle prieurale.
Au IVe siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance.
Ce dont on est sûr, c'est qu'au IVe siècle l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, et en Germanie.
Au XIe siècle prend naissance la légende de la lutte victorieuse de Saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon.
La Descente de Croix est la partie centrale d'un triptyque peint par l'artiste flamand Pierre Paul Rubens entre 1616 et 1617 pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers en Belgique. Ce tableau lui fut commandé le 7 septembre 1611 par la Confrérie des arquebusiers dont le patron est Saint Christophe.
On y reconnaît Nicodème et Joseph d'Arimathie, tous deux membres du Sanhédrin devenus disciples de Jésus, détachant de la croix, avec l'aide d'un serviteur musclé, le corps du Christ que soutient Jean.
Au pied de la croix se trouvent les trois Marie : la Vierge, Marie-Madeleine et Marie-Cléophas.
Le tableau de l'église Saint-Georges de Cannes-Ecluse est l'une des nombreuses reproductions du tableau de Rubens.
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