Champagne-sur-Seine possède deux églises : l'église Saint-François, d'architecture récente (XXe siècle), et l'église Notre-Dame de l'Assomption, située en bordure de Seine.
L'église dédiée à Notre Dame de l'Assomption a été construite au XIIe siècle, peut être par les Célestins. De cette construction il reste le chœur et la façade ouest. D'après la tradition, l'église a été détruite en partie au XIVe siècle au moment de la guerre de cent ans et reconstruite au XVIe siècle. La nef et le bas coté nord sont de cette période.
L'église est située près de la Seine. Une copie d'un plan de 1792 montre que devant le portail était situé le cimetière abandonné en 1828. Les travaux de construction du pont en 1861 ont exhumé des éléments de squelettes. Le presbytère dit « nouveau presbytère » situé coté nord de l'église était entouré de jardins potagers et vignes.
Une croix en fer forgé a été apposée par les paroissiens en hommage au curé de la paroisse. Une plaque en bronze, volée en 2016, mentionnait : « ici repose le corps de Mr Nicolas Le Roi, curé de cette paroisse et doyen du canton de Moret, décédé le 10 juin 1828 âgé de 80 ans. Il emporte les regrets de sa famille et de ses paroissiens. REQUIESCAT IN PACE » (repose en paix).
Autrefois polychrome, cette Vierge est sculptée en ronde-bosse. Assise sur un coussin posé sur un trône, elle porte, sous un manteau, une robe serrée à la taille par une ceinture équipée d'une boucle.
L'Enfant, debout, est maintenu par la main gauche de la Vierge qui l'enveloppe partiellement dans un pan de son manteau, cachant ainsi sa nudité.
L'Enfant Jésus touche de sa main droite le voile de sa mère, surmonté d'une couronne. La fleur de lis que tenait la Vierge dans sa main droite est brisée.
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Apparition du sacré-coeur de Jésus à Marguerite-Marie Alacoque
Dès sa prime enfance, Marguerite Alacoque (1647-1690) fait preuve d’une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement.
Le 25 mai 1671, à l'âge de 24 ans, elle entre au monastère. Elle reçoit plusieurs apparitions privées du Christ.
La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675 : Jésus lui montre son cœur en disant « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes,
jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu'ingratitude ».
Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous
Bernadette Soubirous (1844-1879) est connue pour avoir témoigné de dix-huit apparitions mariales, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes entre le 11 février et le 16 juillet 1858.
Elle est alors âgée de 14 ans. Au cours de l'une de ces apparitions, Bernadette a creusé le sol pour y prendre de l’eau. L’eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse.
Ce retable représente trois scènes de la Passion : la Flagellation, la Crucifixion et la Descente de croix. De chaque côté, un homme et une femme à genoux figurent le couple de donateurs. Réalisé au XVIe siècle, le retable a été repeint à une période indéterminée.
Jésus est cloué sur la croix, entourré du bon larron et du mauvais larron. Des anges récupèrent le précieux sang de Jésus. La nouvelle alliance met fin aux holocaustes de taureaux, boucs, colombes ... de l'ancienne alliance. Ces holocaustes visaient à purifier le peuple juif. C'est désormais le sang du Christ qui est symboliquement versé lors de l'Eucharistie.
Ce bénitier est une ancienne mesure à liquides datant du XVe siècle, formée d'une cuve accompagnée de deux grands anneaux et de deux petits renflements destinés à la porter.
« Jeanne Antoinette » a été fondue en 1859. Un décor floral court sur son pourtour haut : c’est la grappe de raisin symbolisant la culture du chasselas. Sur la partie basse une frise représente un décor floral ayant la rose pour thème. Ayant été fissurée elle fut remplacée par la cloche actuelle