Adolescent, Daniel est déporté par le roi Nabuchodonosor à Babylone avec ses compagnons Ananias, Azarias et Misaël. Par leur sagesse, ils gagnent la confiance du roi de Babylone et entrent au service de la cour. Daniel interprète les songes du roi et joue un rôle important pour le gouvernement de la ville. Sa réputation lui permet de continuer son activité après la prise et la destruction de Babylone par les Perses en 538 avant J.C.
Darius, le roi perse, place Daniel à la tête de l'administration du royaume, provoquant la jalousie des autres chefs. Ceux ci font publier un décrêt interdisant à tout homme de faire une prière à quiconque, Dieu ou homme, autre que Darius. Daniel continuant de prier le Dieu des hébreux est accusé de ne pas respecter l'interdiction. Le roi Darius, à contrecœur, fait jeter Daniel dans une fosse aux lions en lui disant : « que ton Dieu que tu as servi avec persévérance puisse te sauver ! ».
Le lendemain matin, après une nuit difficile, Darius se rend à la fosse aux lions où il retrouve Daniel sain et sauf. Ce dernier lui explique que Dieu, l'ayant jugé innocent, a envoyé un ange pour fermer la mâchoire des lions.
Il ordonne de le libérer et fait jeter les calomniatreurs dans la fosse avec leurs femmes et leurs enfants.
Le prophète Habacuc se trouvait en Judée ; il avait fait cuire un repas et il partait pour le donner aux moissonneurs. Or, l'ange du Seigneur le saisit par les cheveux et le transporta à Babylone, au-dessus de la fosse aux lions. Habacuc donna à manger à Daniel.
Le chapitre 5 du livre de Daniel décrit la scène du festin de Balthazar, festin ayant lieu dans l'argenterie du Temple de Salomon, ramenée de Jérusalem par Nabuchodonosor II, lors de l'exil à Babylone.
« Un jour, le roi Balthazar organisa un banquet en l'honneur de ses mille dignitaires et se mit à boire du vin en leur présence. Excité par le vin, Balthazar ordonna d'apporter les coupes d'or et d'argent que Nabuchodonosor, son père, avait rapportées du Temple de Jérusalem. Il avait l'intention de s'en servir pour boire, avec ses dignitaires, ses femmes et ses concubines. Aussitôt, on apporta les coupes d'or prises dans le Temple de Dieu. Après avoir bu du vin, ils se mirent à louer les dieux d'or, d'argent, de bronze, de fer, de bois et de pierre. »
Ils virent alors une main écrire sur le mur « mene mene tekel upharsin », ce que ni les devins, ni les magiciens, ni les astrologues ne purent interpréter. le texte décodé puis interprété par Daniel annonce au roi : « Dieu a compté les années de ton règne et les a menées à leur terme. Tu as été pesé dans la balance et l'on a trouvé que tu ne fais pas le poids. Ton royaume a été divisé pour être livré aux Mèdes et aux Perses. Cette menace divine fut promptement réalisée puisque Balthazar mourut la nuit même et Darius accéda au trône.
Parmi les israélites exilés à Babylone, un homme riche nommé Ioakim a épousé une femme d'une grande beauté du nom de Suzanne, élevée dans le respect de la loi de Moïse.
Suzanne épiée par les vieillards : Dans sa maison entourée de jardins, les hébreux sont nombreux à se retrouver pour discuter. Parmi eux se trouvent deux vieillards qui un jour de grande chaleur épient Suzanne prenant son bain. Les deux vieillards se jettent sur elle et lui demandent de céder à leur désir, menaçant si elle refuse de la dénoncer pour adultère avec un jeune homme.
l'honneur sauvé de Suzanne : Les deux vieillards sont des juges, des personnalités estimées par leur fonction. Ils affirment avoir vu un jeune homme s’introduire dans le jardin et coucher avec Suzanne. Ils ont cherché à intervenir sans pouvoir s’emparer de lui. La parole de Suzanne, jeune et belle, n'est pas écoutée. Dans cette société patriarcale, l’honneur d’une femme pèse peu. Suzanne est alors condamnée à mort.
Alors qu’elle est conduite à son supplice et implore Dieu, un jeune enfant du nom de Daniel conteste le témoignage des vieillards et parvient à les confondre. Les deux hommes subirent alors le sort qu’ils avaient comploté et réservé à Suzanne.
la cinquième verrière du 16e siècle est celle de la chapelle du milieu. Au tympan, on peut voir un médaillon représentant Suzanne prenant un bain et Suzanne épiée par les vieillards.
Dans la partie centrale de la verrière, la scène de gache représente les vieillards accusant Suzanne, et celle de droite la condamnation de Suzanne par les vieillards.