Thomery est bâti en amphithéatre sur le coteau qui borde la rive gauche de la Seine. L’origine étymologique de Thomery est controversée. Une hypothèse, relativement plausible, fait dériver ce nom de celui de Merry, moine d’Autun, le futur Saint Merry. Celui-ci, accompagné d’un Frère, Frodulphe, se serait rendu en pélerinage au tombeau de Saint-Denis, au nord de Paris, en suivant la voie construite par les Romains, l'actuelle route de Bourgogne. Arrivant à la Seine, à la nuit tombée, ils auraient reçu l'hospitalité dans une chaumière et guéri des malades. Cette demeure serait alors devenue une maison d'accueil et de charité, appelée la demeure de Merry, Domus Merry, Dommery, Tomery, Thomery.
Le Moyen-Âge a offert à Thomery son port et le chœur de son église. La Renaissance et le Grand Siècle lui apportent les plus belles demeures de bord de Seine, au rythme des évolutions du Château de Fontainebleau. Puis à partir du XVIIIe siècle, la culture du chasselas doré en espalier le long de murs de pierre a profondément transformé le paysage en lui donnant l’aspect unique qui fait aujourd’hui sa célébrité.
source : site internet de la communeAucun document n'a été retrouvé sur le début de la construction de l'église Saint Amand. Le style du chœur permet d’avancer l’époque du 12e siècle, au début du gothique. La nef a été agrandie vers le 16e siècle.
Le transept a été construit sous le règne de Louis XIV. Peu de temps après, des bas-côtés ont été ajoutés en 1717, sans enlever les énormes contreforts de l’ancienne nef. Le transept nord a été allongé en 1769.
L’événement qui a modifié considérablement l’allure de l’église est le déménagement du cimetière en 1809. Le sol du cimetière a été nivelé et il a fallu remonter le sol de l’église d’environ 1,50m pour éviter des infiltrations d’eau. C’est ce qui explique la faible hauteur des voûtes et l’aspect ramassé de l’église. La « porte des morts » qui ouvrait sur le cimetière a été fermée et les vitraux des bas-côtés sont très près du sol. Ce rehaussement du sol a fait disparaître 7 tombes, celles de 4 anciens prêtres de Thomery, 2 châtelains locaux et un avocat. Deux pierres tombales ont été découvertes lors des récents travaux mais elles n’ont pu être identifiées.
Source : Monsieur PerraudAmand, qui avait de nobles parents, entra dans un monastère. Un jour qu'il s'y promenait, il trouva un énorme serpent ; par la vertu du signe de la croix et par sa prière il le força à rentrer dans son antre avec ordre de n'en plus sortir jamais.
Du latin “digne d’être aimé”, nè en Aquitaine, Amand reçut une formation littèraire et monastique dans l'île d'Yeu, puis à Tours et à Bourges, où il vècut pendant quinze ans en reclus, ne se soutenant qu'avec de l’eau et du pain d'orge.
Sa vie missionnaire commença à la suite d'un pélerinage à Rome. Il partit sur les routes èvangèliser surtout dans le nord de la France et en Belgique. Il lui arriva d’être battu jusqu’au sang et jetè dans la rivière par ceux qu’il voulait convertir. Sacré évêque vers 630, il parcourut les régions de la Flandre et du Brabant.
II s'installa à l'abbaye d'Elnone, aujourd'hui Saint-Amand-les-Eaux, qui lui servait de base pour ses pérégrinations apostoliques. II y mourut nonagénaire, le 6 février 675 ou 676.
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Ce tableau illustre un passage de l'évangile : Matthieu 22, 17-22, Marc 12, 14-17, Luc 20, 21-26.
« Dis-nous donc ton avis : Est-il permis ou non de payer l'impôt à César ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta: " Hypocrites ! pourquoi me tendez-vous un piège ?
Faites-moi voir l'argent de l'impôt ".
Ils lui présentèrent un denier
et il leur dit: " De qui est l'effigie que voici ? Et l'inscription ? "
Ils disent : " De César "
Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu "
A ces mots ils furent tout surpris et, le laissant, ils s'en allèrent.