Après la mort de Jésus, les Évangiles abordent sa mise au tombeau par Joseph d'Arimathie et Nicodème, mais ne disent rien à propos de la descente de son corps de la croix. Ce thème inspira néanmoins de très nombreux artistes.
Joseph d'Arimathie demande l'autorisation d'emporter le corps de Jésus. Ponce Pilate, étonné que la mort soit arrivée si vite, demande la confirmation à Longin le Centurion (qui perça le côté droit de Jésus avec la Sainte Lance). Il accorde à Joseph le droit de récupérer le corps. Ce dernier achète un linceul pour y envelopper le corps de Jésus et se rend sur le mont Golgotha accompagné de Nicodème qui apporte un mélange de myrrhe et d’aloès.
Jean 19 :
38 Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
39 Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
Le corps livide de Jésus est descendu de la croix. Au pied de la croix, l'apôtre Jean et la Vierge Marie, à demi évanouie, soutenue par deux saintes femmes. Marie-Madeleine est souvent représentée embrassant les pieds de Jésus. Le vieillard Nicomède soutient le corps descendu de la croix, alors que Joseph d'Arimithie, membre du conseil des anciens dont les vêtements témoignent de son rang élevé, recueille le corps de Jésus dans un linceul acquis à cette fin.
La tenaille avec laquelle les clous ont été retirés, comme les clous eux-mêmes et le marteau avec lequel ils avaient été enfoncés par les bourreaux, font partie des "instruments de la passion".