Le vitrail fut exécuté par Matthieu Bléville et daté du 1er août 1533.
Suspendue par les pieds, Barbe subit les supplices du feu, du marteau, on lui arrache les seins. Puis Mercien la fait promener nue dans les rues. Elle est miraculeusement couverte par une étoile lumineuse.
On voit Barbe, lorsqu'elle est brûlée. Un petit ange, la main sur son épaule, lui montre le ciel.
Sa tête est tranchée par son propre père, mais il est foudroyé et remplacé par le bourreau, suivi de son chien.
En haut, à Nicomédie, Barbe devenue chrétienne est enfermée par son père Disocore, dans une haute tour, car elle refuse le mariage.
Au centre est représentée Sainte Barbe, avec la palme du martyre et un livre. Les donateurs du vitrail sont à ses pieds, sur des prie-Dieu.
En bas, son père la traine par les cheveux au tribunal où Mercien la fait dépouiller de ses vêtements et fouetter.
La troisième verrière du 16e siècle a comme sujet le Martyre de sainte Barbe, et la présente alors qu'elle est conduite devant Dioclétien et martyrisée par deux bourreaux (volet de gauche). Son propre père s'apprête à la frapper, et des ouvriers préparent un édifice pour l'emmurer (volet de droite).