Construite au 12e siècle, l'ancienne église de Saint-Ouen-le-Vieux était devenue trop petite pour accueillir les fidèles d'une population en forte croissance. La population de Saint-Ouen est en effet passée de 500 habitants au début du 19e siècle à plus de 30 000 en 1901. L'abbé Macchiavelli décide alors la construction d'une nouvelle église et achète un terrain au lieu-dit "la croix-blanche". Les travaux commencent en 1898 sur les plans de l'architecte Robert Saglio. Après l'érection des autels du sacré-coeur et de la Vierge, et l'installation de l'orgue Cavaillé-Coll et des cloches, les travaux marquent un temps d'arrêt, faute de moyens.
Les 57 vitraux ont été réalisés à des époques différentes par différens maîtres verriers. Il en résulte un ensemble peu homogène.
source : archives municipales de Saint-Ouen
le rosaire :
Les grandes verrières de la partie basse de la nef, ainsi que celles du haut du transept, sont réalisées entre 1933 et 1937 par le maître verrier Jacques-Charles Champigneule, avec le cartonnier Marc Choisnard.
Ces mystères sont divisés en trois catégories : les "mystères joyeux", les "mystères douloureux" et les "mystères glorieux", chaque catégorie comprenant cinq mystères.
Les verrières du côté sud de la nef représentent les "mystères joyeux" : l'annonciation, la visitation, la naissance de Jésus et l'adoration des mages, la présentation de Jésus au temple, et Jésus et les docteurs de la loi.
Les grandes verrières du côté nord se rapportent aux mystères douloureux : le jardin de Gethsémani, la flagellation, le couronnement d'épines, le chemin de croix et la crucifixion.
Les verrières du transept forment l'ensemble des mystères glorieux : la résurrection, l'ascension, la pentecôte et l'assomption. Seul le dernier des mystères glorieux, le couronnement de la Vierge ne fait l'objet d'aucun vitrail.