Dès le 7e siècle, on trouve trace du village de Belleville sur la butte Chaumont, située au nord-est de Paris. Très tôt, vignerons et maraîchers s’installent lui donnant son visage actuel : rues étroites entourant des parcelles allongées dans le sens de la pente.
Au 18e siècle, des fermes et des moulins à vent se fixent sur les hauteurs tandis que les guinguettes s’agglutinent en contre-bas. En 1860, année de son annexion à Paris, la commune compte 70 000 habitants, principalement des ouvriers qui extraient le gypse, la marne et le calcaire des carrières à ciel ouvert de la butte, pour les chantiers de sa modernisation.
en 1548, une petite chapelle abrite un autel. Une première église dédiée à Saint-Jean-Baptiste la remplace en 1635. Puis, la population s’accroissant, une seconde église, plus grande, est construite en 1645 . Celle-ci est détruite en 1854 pour laisser place à l’église actuelle.
Le conseil municipal qui souhaite pour cette paroisse un grand édifice fidèle au gothique du 13 siècle, confie le chantier à Jean-Baptiste Lassus, architecte à l’origine du mouvement gothique-archéologique au milieu du 19e siècle. Il réalise ici la première église néogothique de Paris. A sa mort en 1857, son élève Casimir Truchy la termine selon ses directives. Elle est consacrée en 1859.
source : Art Culture et foi
Cet aménagement contemporain confié aux architectes François Lacoste et Wandrille Thieulin et été inauguré au cours des Journées européennes du patrimoine, dimanche 21 septembre 2008, par Mgr André Vingt-Trois
La dalle de pierre repose sur un vitrail du peintre-verrier Henri Guérin, représentant l'Agneau-vainqueur de l'Apocalypse.
Portail central : de bas en haut :
l’ange Gabriel annonce à Zacharie la naissance d’un fils : Jean
Marie visite sa cousine Élisabeth.
La naissance de Jean-Baptiste
La prédication de Jean-Baptiste
Jean baptise Jésus
Jean critique Hérode
Décollation de Jean-Baptiste
sa tête est apportée à Hérodiade, la fille d’Hérode
Le Christ en gloire
Les vitraux de Saint-Jean-Baptiste-de-Belleville ont été exécutés par les maîtres verriers Louis-Charles Steinheil et Auguste de Martel (19e siècle).
à gauche :
Portement de Croix : aidé par Simon de Cyrène, Jésus porte la Croix et s’adresse aux femmes de Jérusalem.
Résurrection : Jésus sort du tombeau, portant le livre de vie et la Croix, instrument de sa victoire sur la mort.
au centre :
Calvaire : Jésus est élevé sur la Croix, entouré de Marie et du disciple bien aimé.
Ascension : Jésus trône dans les cieux, les disciples et Marie.
à droite :
Déploration sur le corps du Christ : Joseph d’Arimathie s’adresse à Nicodème, à côté de Marie, mère de José. Marie-Madeleine verse des larmes et un disciple embrasse la main de Jésus.
Pentecôte : envoyé par le Christ Jésus, l’Esprit- Saint descend sur les douze apôtres réunis autour de Marie (Luc 24,49).
La chapelle de la Vierge Marie, rectangulaire, est ornée de trois vitraux représentant la vie de Marie. La représentation de l'Immaculée Conception de Marie reprend l'iconographie de la Vierge de la Médaille miraculeuse frappée en 1832. Le dogme de l'Immaculée Conception fut proclamé en 1854. Ces trois vitraux ont été offerts par le curé de la paroisse, Charles Longblois, et ses vicaires. Ils sont représentés en prière devant la statue de la Vierge Marie
La représentation de l'Immaculée Conception de Marie reprend l'iconographie de la Vierge de la Médaille miraculeuse frappée en 1832. Le dogme de l'Immaculée Conception fut proclamé en 1854, ce qui explique la présence de deux représentations de ce thème théologique dans cette église construite en 1857