L'abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle par saint Berchaire dans la Forêt du Der (chêne en celte) est à l'origine du nom de la ville ("Monastère du Der").
L'abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul est consacrée en 998 et le chœur fut reconstruit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. La nef et les collatéraux, ensemble très simple et sévère, sont un exemple rare de l'évolution de l'architecture entre l'art carolingien et l'art roman. La nef est également couverte d'une charpente apparente. La partie gothique de l'édifice date de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. Elle comprend le chœur, le rond-point, le déambulatoire et cinq chapelles.
L'abbatiale dispose d'un ensemble de vitraux du XIXe siècle dans les chapelles et les fenêtres hautes du chœur, et de vitraux de Max Ingrand et Louis-René Petit du XXe siècle.
[1] Naissance de Marie
[2] Présentation de Marie au temple
[3] Education de Marie
[4] Mariage de Marie et de Joseph
[5] Annonciation
[6] Visitation
[7] Nativité
[8] Annonce aux bergers
[9] Adoration des bergers
[10] Adoration des mages
[1] Saint Jean et Marie
[2] Dormition de la Vierge
[3]
[4] Assomption
[5] Couronnement de la Vierge
[6] Assomption
[7] Louis XIII et la vierge
[8]
[9]
[10]
[1] Présentation de Jésus au Temple
[2] Le songe de Joseph
[3] La fuite en Egypte
[4] Jésus et les docteurs
[5] Les noces de Cana
[6]
[7] Portement de croix
[8] La crucifixion
[9] La déploration du Christ
[10] La pentecôte
[4] la mère et la fille restèrent en prières auprès du tombeau. Agathe s'adresse à Lucie et lui dit « Vierge toute dévouée à Dieu, votre mère vient d'être guérie par votre foi.» Lucie demande alors à sa mère de ne pas lui chercher d'époux et de distribuer sa dot aux pauvres.
Après leur retour on faisait journellement des biens une part qu'on distribuait aux pauvres
[3] Lucie accompagne sa mère auprès du tombeau d'Agathe et lui dit « Si vous touchez le tombeau d'Agathe avec foi, aussitôt vous serez radicalement guérie. »
[2] Sa mère Euthicie souffre depuis quatre ans d'une perte de sang, sans espoir de guérison
[1] Naissance de Lucie
[8] Martyre de Sainte Lucie
[7] Pascasius fit venir mille hommes, mais ils ne surent la mouvoir en aucune façon. Aux mille hommes, il ajouta mille paires de bœufs, et cependant la vierge du Seigneur demeura immobile
[6] « Tu cesseras de parler, reprit Pascasius, lorsqu'on commencera à te fouetter. » « Les paroles de Dieu, dit Lucie, n'auront jamais de fin. »
Alors, Pascasius fit conduire Lucie dans un lieu de prostitution, pour qu'elle y subisse le viol, et qu'elle perde l’esprit saint. »
[5] le fiancé traduisit Lucie devant le consul Pascasius : il l’accusa d'être chrétienne et de violer les édits des Césars.
[12] Tranfert des reliques de Lucie
[11] Mort de Lucie
[10] Lucie ne fut pas enlevée du lieu où elle avait souffert et rendit l’esprit seulement quand les prêtres furent venus lui apporter le corps du Seigneur. Et tous les assistants répondirent : Amen.
[9] Pascasius fit allumer un grand feu autour de Lucie, et jeta sur son corps de l’huile bouillante mêlée de poix et de résine.
Les amis de Pascasius enfoncèrent une épée dans la gorge de Lucie, qui, néanmoins, ne perdit point la parole
Au cours de sa carrière, Max Ingrand, né en 1908, réalise de nombreux vitraux pour des lieux publics, des institutions religieuses, des hotels et autres. En 1954 et durant 10 ans, il est le directeur artistique de l’entreprise italienne de luminaire Fontana Arte.
Max Ingrand décède à Paris en 1969.
Louis-René Petit est né en 1934 à Melun. Peintre verrier, diplômé de l’école nationale des Métiers d’Art, créateur de vitraux depuis les années 1960, Louis-René Petit réalise de très nombreux ensembles pour des commandes privées et publiques et les Monuments Historiques. Il a exercé au sein de nombreux ateliers de France, tout en ayant toujours eu le sien propre, dans le Loiret et, depuis 2003, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Louis-René Petit nous a quittés le 29 décembre 2007.