La construction de l’église Saint-Laurent, commencée pendant la guerre de Cent Ans, s’étend sur deux siècles. En 1421, les travaux d'élévation de l'abside et du chœur sont engagés.
en 1500, on construisit la nef, du transept, des bas-côtés et des chapelles latérales nord et sud.
en 1521 est érigée la tour-clocher attribuée à Hance de la Rue
en 1551 est engagée la construction des bas-côtés du chœur et des chapelles qui l'entourent.
en 1556 est installée la statue de Saint Laurent tenant son grill en haut du clocher.
Sur le phylactère qui entoure le tronc de l'Arbre se trouvent les mots de Jésus à Marie-Madeleine, le dimanche de la Résurrection : « Noli me tangere » (Ne me retiens pas).
15e siècle (?) ; 16e siècle
Les statues placées dans les niches qui encadrent l'arbre ne font pas partie de la scène du Noli me tangere. La statue de droite semble dater du 15e siècle, celle de gauche du 16e siècle.
la légende de l'enfant disparu ?
Un père qui n'avait pas de fils promit à Saint Nicolas une magnifique coupe d'or si celui-ci lui donnait un garçon. Nicolas l'exauça mais l'homme au moment de respecter sa promesse se ravisa et décida de donner une coupe plus petite. Mais, en chemin, au beau milieu de la mer, son fils se pencha pour prendre de l'eau, tomba à la mer et se noya. Le père reconnut sa faute et Saint-Nicolas redonna vie à l'enfant ...
la légende des trois pucelles
Un homme veuf, voisin de Nicolas, avait trois filles et, par suite de revers de fortune, il était ruiné. Afin de disposer de quoi vivre, il força ses filles à se prostituer. Dès que le saint eut découvert ce crime, il l’eut en horreur, mit dans un linge une somme d'or qu'il jeta, en cachette, la nuit, dans la maison du voisin.
Le bruit fait lever celui-ci : alors il lui cria : « Arrêtez, ne vous dérobez pas à mes regards. » Et en courant le plus vite possible, il reconnait Nicolas et se jeta à terre, voulant embrasser ses pieds.
le miracle des marins dans la tempête
Des matelots sur le point de mourir dans une tempête sur la côte de Lycie, font appel à Nicolas pour venir à leur secours. L'évêque leur apparaît alors sur le navire. Il les rassure et les exhorte au courage. Nicolas lui-même aide à la manœuvre des voiles et s'empare du gouvernail. Il les conduit ainsi au port et disparaît sous leurs yeux.
Les matelots s'empressent alors de se rendre à Myre et y reconnaissent leur sauveur.
le miracle des blés
Pour sauver les populations de Myre de la famine, Nicolas se rend dans un port voisin apprenant que des bateaux s'y sont arrêtés pour échapper à une tempête. Il parvient à convaincre les armateurs de décharger un peu de leurs précieux grains en échange de la promesse que chacun des bateaux arriverait à bon port. À l'arrivée des bateaux à Constantinople, on mesura le blé et il y en eut la même quantité qu'au départ.