L’histoire de cette église du Val d’Oise commence au Moyen-âge. La ville d’Auvers-sur-Oise fait partie du domaine royal dès la fin du 11e siècle. Le roi Philippe Ier, ordonne la construction de l’église à proximité de son manoir. On a peu de détails sur cette première église, qui s’élevait à l’endroit même de l’actuelle église.
Dès le 9e siècle des mentions sont relevées, d'un lieu de culte. De l'église primitive, ne subsistent que l'absidiole romane du 12e siècle et quelques chapiteaux ornés de scènes bibliques.
En 1131, le roi Louis VI le Gros et la Reine Adélaïde lèguent l'église d'Auvers à l'abbaye de Senlis.
Au pied de l'escalier menant à l'église, se trouve une salle de justice appelée auditoire devant laquelle se trouvait un poteau de justice. La reine Adélaïde, après la mort de son époux, réside quelques temps à proximité de la chapelle. Elle aurait fait agrandir l'édifice sur ses deniers.
Vers 1150, reconstruction du choeur.
Entre 1170 et 1220, construction d'une absidiole au sud (qui sera transformée au 16e siècle), de la tour-clocher, du chœur et du transept.
En 1195, après avoir été administrés pendant un siècle par le diocèse de St Denis, Auvers-sur-Oise et tout le Vexin, sont rattachés à celui de Rouen et cela jusqu'à la révolution. Des remaniements sont entrepris durant cette période alliant des éléments de l'époque romane à ceux caractéristiques de l'art gothique à ses débuts.
1220 -1225, construction de la nef et du grand portail central. Remise au goût du jour des ouvertures du chœur.
Entre 1520 et 1545, sous François 1er, un agrandissement de l'abside fut réalisé au sud du chœur dans le style gothique tardif, avec des éléments décoratifs de la Renaissance.
Le 17 mai 1890, Vincent Van Gogh arrive à Paris, après un séjour d’un an dans un hospice pour aliénés à Saint-Rémy-de-Provence. Il s’installe le 20 mai à Auvers-sur-Oise où habite un médecin spécialiste de la mélancolie, le Dr Paul Gachet. Pendant 70 jours, alternant confiance et angoisse, il peint et dessine 74 tableaux et de nombreux dessins. Le 27 juillet, en pleins champs, il se tire une balle de revolver et meurt le 29, dans sa chambre de l’auberge Ravoux.
Vincent et son frère Théo sont enterrés au petit cimetière d'Auvers-sur-Oise, à deux pas de l'église Notre-Dame
Le roi Darius fait jeter Daniel dans une fosse aux lions en lui disant : « que ton Dieu que tu as servi avec persévérance puisse te sauver ! ». Le lendemain matin, après une nuit difficile, Darius se rend à la fosse aux lions où il retrouve Daniel sain et sauf. Ce dernier lui explique que Dieu, l'ayant jugé innocent, a envoyé un ange pour fermer la mâchoire des lions. Il ordonne de le libérer et fait jeter les calomniatreurs dans la fosse avec leurs femmes et leurs enfants.
Le tableau peint en huile sur toile et représentant la décollation de saint Jean-Baptiste, mesure 180 cm de hauteur pour 155 cm de largeur, cadre compris. Non signé et non daté, c'est incontestablement l'œuvre d'un maître, qui semble faire partie des peintres caravagesques du début du 17e siècle. Il pourrait s'agir de Louis Finson (1578-1617), qui s'est justement formé en Italie du vivant du Caravage.
À gauche, Salomé, d'une beauté presque irréelle et d'un regard indifférent, tend un plat sur lequel le bourreau, visible à droite, s'apprête à poser la tête de Jean-Baptiste. Les yeux pas entièrement fermés, elle est chargée d'une expression réaliste. Sa physionomie contraste avec les traits disgracieux des autres hommes présents. Le corps sans vie gît par terre, les mains liées.