Inaugurée en 1214, l'église Saint-Jean-Baptiste a connu au fil des siècles de multiples aléas à l’origine de sa diversité architecturale. En 1530, l’église brûle suite à l’incendie d’un four à pain qui se propage à tout le village. Presque totalement reconstruite en 1545, l'église s’agrandit au rythme de l’accroissement de la population.
De 1719 à 1726, le curé Baudoin fait reconstruire et voûter la nef à laquelle il fait ajouter une travée et transforme la façade.
L'inscription sur la façade : « Le peuple français reconnaît l'être suprême et l'immortalité de l'âme », date du 22 mai 1794, à partir duquel le bâtiment devient un temple de l'Être suprême. Le 5 juin 1795 (17 prairial an III), l'église est rendue au culte. La flèche du clocher, effondrée durant la Révolution, n’est remise en place qu’en 1853 grâce au duc de Trévise. Enfin la façade actuelle date du 19e siècle.
Les vitraux les plus anciens datent du XVIe siècle. Ceux de la nef sont l'œuvre d'Émile Hirsch
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Au 12e siècle se trouve à Sceaux une chapelle dédiée à Saint Mammès.
Un autel du 18e siècle est toujours consacré à ce saint dans la chapelle latérale droite du fond de l'église. Il comprend le reliquaire sans doute réalisé en 1726 pour le duc du Maine lors du don d'une relique de saint Mammès par le chapitre de Langres. Il est surmonté d'un tableau, sans doute du 18e siècle, provenant de la chapelle du château de Sceaux. Saint Mammès y est représenté en berger tenant sa houlette.
Le maître-verrier Emile Hirsch a également représenté, en 1898-1899, Saint Mammès attaché à un poteau, venant d'apprivoiser le lion qui devait le dévorer, tandis que des soldats romains s'enfuient en arrière-plan.
le Christ en majesté, entouré d’anges
les quatre évangilistes : Matthieu (l’ange), Marc (le lion), Luc (le taureau) et Jean (l’aigle)
quatre grands prophètes inspirateurs de livres de l’Ancien Testament : Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel.
Sur le phylactère que tient le prophète Isaïe en bas à gauche du vitrail, on lit : « Audi filia et vide et inclina aurem tua », (Ecoute ma fille, regarde et tend l’oreille », une citation en réalité tirée du livre des Psaumes)
En Angleterre au 9e siècle, le prince Edmond, né en 841, devint à l'âge de 14 ans roi du petit royaume d'Est-Anglie. Il gouvernait son État avec justice et manifestait un grand souci des pauvres. Capturé par l'armée Danoise lors de la bataille de Suffolk, le roi Edmond refuse absolument de signer des conditions contraires à la foi et au bien-être de ses sujets. Le 20 novembre 870, le roi est attaché à un arbre, criblé de flèches puis décapité
Saint René : Selon le chanoine Archanald, René aurait été ressuscité du tombeau par l’évêque d’Angers, saint Maurille, au milieu du 5e siècle. Cette légende est à l'origine de son nom « re-né ».
Marguerite d'Écosse (née vers 1046 et morte le 16 novembre 1093) est une princesse anglo-saxonne de la maison de Wessex qui devient reine d'Écosse en épousant le roi Malcolm III, après la conquête normande de l'Angleterre. Elle lui donne huit enfants, dont trois futurs rois d'Écosse. Ayant fait preuve d'une grande piété tout au long de sa vie, elle est canonisée en 1250. C'est la sainte patronne de l'Écosse