En 637 l’évêque Pallade fonde, hors les murs de la Cité, un monastère placé sous la protection de Saint Eusèbe de Verceil, destiné à abriter la sépulture des évêques d’Auxerre. Pallade et 4 successeurs y sont inhumés Le monastère est pillé par les Sarrasins en 732. L’abbaye est alors rattachée à la cathédrale, les chanoines remplacent les moines et se font ensevelir, jusqu’à la Révolution, dans le cloître. En 877, suite aux raids normands, les chanoines désertent le lieu. Le monastère n’est partiellement reconstruit qu’après 911. En 1003 il est de nouveau détruit par les troupes royales de Robert le Pieux en lutte contre le duc de Bourgogne.
Du milieu 11e au milieu 14e siècle, le monastère connaît une période de reconstruction spirituelle et matérielle : En 1110, St Eusèbe devient un prieuré desservi par des chanoines réguliers venus de l’abbaye Saint-Laurent de Cosne, et l’église devient la paroisse du nouveau quartier bâti aux alentours. De 1130 à 1140 les chanoines font bâtir le cloître, une partie de la nef, le clocher (sauf la flèche élevée au 15e). Au 18e siècle, les travaux se poursuivent avec la construction de la partie supérieure de la nef, de la voûte et du portail ouest.
Du milieu 14e au début 17e siècle, les troubles et les guerres endommagent les bâtiments. Pendant la Guerre de Cent Ans, les Anglais pillent le prieuré. Mal entretenu, le sanctuaire s'effondre en 1523. Il est peu après rebâti dans le style Renaissance et doté de belles verrières. En 1567, les protestants saccagent à leur tour l’ensemble monastique.
Au 17e siècle, l’église, paroisse du quartier aristocratique, s’embellit de stalles, vitraux et chapelles de confréries. Au 18e siècle, les religieux peu nombreux vendent une partie de leurs terrains. De beaux hôtels particuliers naissent le long des nouvelles rues ouvertes dans le quartier.
Avec la "révolution", les biens sont mis en vente, les religieux partent et les bâtiments conventuels sont détruits ; l’église demeure comme paroisse du quartier. En 1793 sous la Terreur, elle est fermée au culte et devient une prison. En 1801 elle redevient paroisse avec le Concordat. Tout au long du 19e des travaux de restauration sont menés par le curé et les Monuments historiques.
source : Hélène BRUN
le Christ sur un arc-en-ciel, entouré de séraphins
la crucifixion
déploration du Christ (à l'arrière plan, pendaison de Judas)
la création d'Ève
descente de croix (à l'arrière plan, les saintes femmes au tombeau)
la résurrection
En haut : Dieu apparait à St Jean
09 Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus.
10 Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette.
11 Elle disait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. »
12 Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait. M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or,
13 et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme, revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine.
Au centre : Dieu siège au milieu des 24 vieillards
04 Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens portant des vêtements blancs et, sur leurs têtes, des couronnes d’or.
En bas : les 4 cavaliers saccagent la terre
01 Alors j’ai vu : quand l’Agneau ouvrit l’un des sept sceaux, j’entendis l’un des quatre Vivants dire d’une voix de tonnerre : « Viens ! »
02 Alors j’ai vu : et voici un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc, une couronne lui fut donnée, et il sortit vainqueur, pour vaincre à nouveau.
03 Et quand il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant qui disait : « Viens ! »
04 Alors sortit un autre cheval, rouge feu ; à celui qui le montait il fut donné d’enlever la paix à la terre, pour que les gens s’entretuent, et une grande épée lui fut donnée.
05 Et quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant qui disait : « Viens ! » Alors j’ai vu : et voici un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance.
06 Et j’entendis comme une voix au milieu des quatre Vivants ; elle disait : « Un denier, la mesure de blé ! Un denier, les trois mesures d’orge ! Ne fraude pas sur l’huile et sur le vin ! »
07 Et quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième Vivant qui disait : « Viens ! »
08 Alors j’ai vu : et voici un cheval verdâtre ; celui qui le montait se nomme la Mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Et il leur fut donné pouvoir sur un quart de la terre pour tuer par le glaive, par la famine et par la peste, et par les fauves de la terre.
[1] Mariage d'Anne et de Joachim, parents de Marie.
[2] Education de Marie entre ses parents.
[3] le prêtre du temple de Jérusalem refuse les offrandes de Joachim sous prétexte que n'ayant pas d'enfant après 20 années de mariage, il est maudit de Dieu. Confus, Joachim s'enfuit au désert.
[4] Au désert, un ange annonce à Joachim qu'il sera bientôt père d'une fille qui devra être consacrée à Dieu et deviendra la mère du Sauveur. La même annonce est faite à Anne.
[5] L'ange annonce à chacun d'aller à la rencontre de l'autre. La rencontre a lieu à la porte dorée.
[6] Naissance de la Vierge.
[7] Panneau recomposé avec donateurs.
[9] Joseph pardonne à ses frères.
[8] Pour les éprouver, Joseph cache une coupe d'or dans le sac du plus jeune de ses frères, Benjamin.
[7] Départ des frères de Joseph et arrestation du serviteur.
[6] Joseph, administrateur du Pharaon, a fait des réserves de blé. Poussés par la famine qui sévit chez eux, ses frères viennent acheter du blé en Egypte et Joseph les reçoit sans se faire connaître.
[5] Joseph explique à Pharaon les songes que nul ne savait interpréter.
[4] Joseph refuse les avances de la femme de Putiphar, l'intendant du Pharaon qui l'avait acheté.
[3] Ils font croire à leur père Jacob qu'une bête féroce a dévoré Joseph et lui rapportent sa tunique ensanglantée.
[2] Jaloux, les frères de Joseph décident de se débarasser de lui en le vendant à des marchands.
[1] Joseph, fils préféré de Jacob, rêve des onze gerbes de blé de ses frères se prosternant devant lui.
[1] le donateur avec son fils et Saint Sébastien
[2] Sébastien et un diacre avec une foule à ses genoux : militaire, chef de cohorte au service de l'empereur Dioclétien, Sébastien est chrétien et console ses coreligionnaires persécutés.
[3] Dénoncé comme chrétien, Sébastien est arrêté, comparait devant l'empereur et refuse de renier sa foi.
[4] Martyr de Sébastien condamné à être percé de flèches.
[5] Le corps du martyr est récupéré. L'empereur l'avait fait jeter dans un égout, mais un songe révèle à une femme où se trouve le corps.
[6] Sébastien face à l'empereur Dioclétien.
[7] Débris variés.
[1] Saint Laurent flagellé avant d'être exécuté.
[2] Décapitation du pape St Sixte. À l'arrière plan, Laurent distribue des biens aux pauvres.
[3] Saint Laurent visite et baptise les pauvres.
[4] Saint Laurent console les chrétiens persécutés. Il lave les pieds d'un aveugle qu'il guérit.
[5] Saint Laurent prosterné devant Saint Sixte.
[6] Saint Laurent parmi les malades.
[7] Martyre de Saint Laurent, condamné à périr sur le gril.