L'actuelle cathédrale de style gothique est édifiée au XIIIe siècle sous l'impulsion donnée en 1239 par Rainaud, évêque de Cornouaille, sur la base d'un édifice roman plus ancien. Elle est achevée sous le Second Empire. L'édifice présente une apparente unité architecturale malgré un chantier permanent durant six siècles, marqué d'hésitations, d'arrêts dans la construction et de repentirs.
De 1240 à 1336 est construit le chœur (consacré en 1287) mais les travaux sont interrompus par la guerre de Succession de Bretagne. Sous l'impulsion de l'évêque de Cornouaille, Bertrand de Rosmadec, la première pierre de la façade est posée le 26 juillet 14247 et la nef et le transept sont construits de 1424 à 1485. Les portails nord et sud sont en place avant 1433. Après 1460, la nef vient se greffer sur le chœur par l'intermédiaire du transept.
Sous la Révolution, la cathédrale est transformée en temple de la Raison. Le mobilier et les objets sacrés et statues polychromes sont brûlés ou dispersés.
Au milieu du 19e siècle, sous l'impulsion de l'évêque de Quimper, Mgr Graveran, une importante campagne de restauration est confiée à l'architecte diocésain Joseph Bigot. Mgr Graveran décide notamment de reprendre le projet des flèches, ébauché par Claude de Rohan. Elles sont réalisées de 1854 à 1856.
[1] L'ange Gabriel annoncce à Zacharie que sa supplication sera exaucée : " Ta femme Elisabeth enfantera d'un fils que tu appelleras Jean ".
[2] Naissancce de Jean. Son père écrit sur une tablette : " son nom est Jean ".
[3] Jean et son cousin Jésus en présence d'Elisabeth et de Marie.
[4] Jean en prière.
[5] Prédication de Jean-Baptiste.
[6] Jean proclame un baptême de conversion.
[7] Jean et ses disciples.
[8] Baptême de Jésus.
[9] Baptême de Jésus.
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[11] Jean reproche à Hérode sa conduite.
[12] Jean-Baptiste est arrêté et mis en prison sur ordre d'Hérode.
[13] A l'occasion de son anniversaire, Hérode organise un banquet pour les grands de sa cour. C'est alors que Salomé, la fille d'Hériodade, fait son apparition et se met à danser. Hérode qui fait le serment de lui offrir tout ce qu'elle demandera.
[14] Salomé demande à Hérode de lui offrir sur un plat la tête de Jean-le-Baptiste.
[15] La tête de Jean-Baptiste est remise à Salomé et Hériodade.
[16] Le corps de Jean-Baptiste est enseveli.
[1] Mariage de Joseph et Marie
[2] Marie et Joseph
[3] La Visitation
[4] Le premier songe de Joseph
[5] Naissance de Jésus.
[6] Adoration des bergers
[7] La circoncision
[8] Adoration des mages
[9] Présentation de Jésus au temple
[10] Le second songe de Joseph
[11] La fuite en Egypte
[12] Le repos de la sainte famille
[13]
[14] Jésus et les docteurs
[15] L'éducation de Jésus
[16] La mort de Joseph
[1] Jésus au mont des oliviers.
[2] Le Baiser de Judas.
[3] Arrestation de Jésus.
[4]
[5] Jésus est condamné.
[6] La flagellation.
[7] Christ aux liens.
[8] Ecce Homo.
[9] Jésus est dépouillé de ses vêtements.
[10] Le portement de croix.
[11] La crucifixion.
[12] La descente de croix.
De gauche à droite et de bas en haut :
[1] Saint Anselme, âgé de quinze ans, assiste à la mort de sa mère
[2] Lanfranc, prieur de l'abbaye du Bec, en Normandie, dirige ses études et l'exhorte à embrasser la vie monastique
[3] Saint Anselme, âgé de vingt-huit ans, reçoit l'habit bénédictin
[4] Il exerce les fonctions d'infirmier du monastère et conquiert par sa bonté l'amitié d'un jeune moine qui l'avait pris en antipathie
[5] Dieu lui révéle l'état de conscience des religieux du monastère
[6] Dieu lui communique des lumières abondantes et une science miraculeuse
[7] Étant devenu abbé du Bec, il se fait le père des pauvres
[8] Saint Anselme réussit à toucher pour un temps le cœur du mauvais roi d'Angleterre Guillaume-le-Roux.
[9] Au monastère de la Chaize-Dieu, il éteint un incendie par le signe de la Croix.
[10] Saint Anselme est promu à l'archevêché de Cantorbéry.
[11] Difficultés de l'archevêque et du roi au sujet des biens de l'Église et de l'indépendance épiscopale en Angleterre
[12] Saint Anselme devant le bienheureux pape Urbain II
[13] Il fait jaillir une fontaine dans un domaine de l'abbaye de Saint-Sauveur aux environs de Capoue
[14] Dans un concile de 123 évêques, saint Anselme, pour réfuter l'erreur des Grecs, prononce son discours sur la Procession du Saint-Espirit.
[15] Après la mort de Guillaume-le-Roux, Henri Ier ayant rappelé le primat d'Angleterre, saint Anselme retourne à son Église de Cantorbéry
[16] Mort de saint Anselme
[1] Ses parents, âgés, obtinrent la naissance de Roch par de persévérantes prières.
[2] A la mort de ses parents, Roch décide de vendre ses biens et de se faire pauvre du Christ à l'exemple de Saint-François d'Assise et entre dans le Tiers-Ordre.
[3] Vêtu en pèlerin, Roch prend le chemin de Rome.
[4]
[5] Roch soigne les malades de la peste qui dévaste Rome.
[6] Roch est lui même atteint de la maladie.
[7] Une nuit, un ange le visita et lui dit : " Roch, très dévôt à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, tu es saisi de pestilence".
[8] Roch se réfugie dans un bois pour ne pas contaminer davantage les gens. Là un chien lui amena chaque jour du pain pour sa survie.
[9] Intrigué par le manège de l'animal, le noble Gothard le suivit et découvrit le saint caché dans sa grotte.
[10] Gothard porte secours à Roch. Miraculeusement guéri, mais défiguré par la maladie, Roch reprit le chemin de Montpellier.
[11] À Montpellier, personne ne le reconnut, pas même son oncle devenu gouverneur de la ville.
[12] Pris pour un espion, Roch est arrêté et emmené en prison.
[13] Pressentant que le Ciel l'appelle à quitter la terre, Roch fait demander un prêtre au gardien de la prison.
[14] Roch malade et reçoit les derniers sacrements avant de mourir.
[15] Le corps de Roch est identifié par sa grand mère en raison d'une tache de vin en forme de croix qu'il portait sur sa poitrine depuis sa naissance.
[16] Saint Roch fut enterré avec dévotion à Voghera.
[1] Jeunesse de Frédéric.
[2] Frédéric enfant est présenté à l'évêque Ricfrède.
[3] Frédéric enseigne aux enfants.
[4] Frédéric viste les habitants pour faire l'aumone et prodiguer des soins aux pauvres.
[5]
[6] Frédéric refuse la charge d'évêque qui lui est proposée.
[7] Le roi Louis le Débonnaire demande à Frédéric d'accepter la charge d'évêque.
[8] Frédéric est nommé évêque.
[9] Frédéric évangélise la population ...
[10] et réforme des coutumes de son diocèse.
[11] Frédéric critique avec véhémence la vie dissolue de l'impératrice.
[12] Frédéric se rend en bateau sur l’île de Walcheren.
[13] Frédéric prodigue soin et réconfort, particulièrement sur l’île de Walcheren, où régnait la plus grande immoralité.
[14] Dernière messe célébrée par l'évêque Frédéric.
[15] Deux hommes de main de l'impératrice assassinent Frédéric.
[16] Le corps de Frédéric est emmené. Des flammes sortent de ses entrailles.
Deux des évangélisateurs de la Basse Bretagne, l'un fondateur de l'abbaye de Landévennec, l'autre ermite de Locronan. épisodes de la vie de Saint Guénolé sur sa partie gauche et celle de Saint Ronan sur sa partie droite
[1] Yves est né au milieu du XIIIème siècle dans une famille noble au manoir de Kermartin sur la paroisse de Minihy-Tréguier. Dès son plus jeune âge, l’enfant montra une propension hors du commun vers les choses de Dieu.
Sa mère prétendit qu'un songe lui aurait révélé que son fils serait un saint.
[2] Il reçut, au manoir paternel, les leçons d’un vieux précepteur. Il fut ensuite envoyé, à l’âge de 14 ans, à l’université de Paris.
À 18 ans, il obtient une licence, puis la maîtrise et le doctorat en théologie, ainsi qu'un doctorat en droit, à 24 ans. Il poursuit des études de droit à l'université d'Orléans dont la faculté est réputée à travers toute
l'Europe. Déjà, il se fait remarquer par sa vie de privation en faveur des pauvres.
[3] L’évêque de Tréguier, Alain de Bruc, avait besoin d’un official et il obtint le retour d’Yves au pays natal. En plus de la fonction d’official, l’évêque voulut lui confier une paroisse.
Il fallut donc qu’Yves Hélory acceptât enfin de recevoir le sacerdoce.
[4] Yves s'emploie à apaiser les querelles et parvient à éviter bien des procès.
[5] Il se tenait à la disposition de ses paroissiens, donnant aux pauvres la nourriture matérielle, à tous la nourriture spirituelle des sacrements, passant des heures au confessionnal, portant souvent sur lui,
dans une pyxide d’argent, l’eucharistie pour pouvoir la distribuer sans retard aux malades, restant parfois toute la nuit à l’église, s’y reposant dans les conditions les plus précaires, ne ménageant pas le pain de la parole.
[6] Les gens l'apprécient pour sa façon de rendre la justice, il est réputé pour son sens de l'équité qui lui interdit de privilégier le riche sur le pauvre.
« Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens ».
[7] à Rennes, il doit traiter une affaire opposant un aubergiste à un mendiant. Ce dernier est accusé par le premier d'avoir été pris à rôder autour des cuisines ; comme l'aubergiste ne peut l'accuser d'avoir volé de la nourriture,
il l'accuse de se nourrir des odeurs de sa cuisine... Yves prend quelques pièces dans sa bourse et les jette sur la table devant lui ; l'aubergiste tend la main pour les prendre mais saint Yves retient sa main.
L'aubergiste s'exclame : « c'est à moi ». Yves lui répond « ah non ! le son paye l'odeur, à cet homme l'odeur de ta cuisine, à toi le son de ces pièces ! ».
[8] Yves donnait son argent jusqu’au dernier sou et tenait table ouverte aux gueux et aux miséreux,
se faisant lui-même leur serviteur.
Au procès de canonisation, deux femmes rapporteront : " Après avoir visité quelques malades, environ une heure après, il en sort à moitié nu et passe devant elles en courant vers Minihy où se trouve son Manoir
Les femmes se demandent ce qui a bien pu se passer, elles entrent dans l'Hôtel Dieu et remarquent qu'un malade à telle partie de ses vêtements, un tel une autre, ...
[9] Alors que ses prédécesseurs prêchaient en latin, Yves étonne ses paroissiens en le faisant en breton, rendant ainsi accessible au peuple la compréhension de l'Évangile et de son message.
[10] Yves enterrait les morts abandonnés, recueillant toute une famille de pauvres dans sa propre maison.
Les plus savants historiens ont essayé d'expliquer les nombreux miracles que les témoins attestent. Ils sont étonnants, et nous sommes déconcertés. Il y a 18 résurrections de morts ! "
[11]
[12] En 1297, sentant ses forces décliner, bien qu’il n’eût que 44 ans, usé prématurément, il démissionna de toutes les fonctions officielles et se retira dans son manoir de Kermartin, loin des préoccupations de la terre.
Dans les derniers jours d’avril 1303, il était à Trédrez, où il prédit sa mort prochaine. Il rentra à Kermartin, mais, malade il dût s’aliter.
Le 18 mai, il reçût le sacrement des malades. Et jusqu’au lendemain matin, il ne parlera plus, les yeux fixés sur le crucifix. Il s'éteint le 19 mai 1303 aux premières clartés du jour.
De gauche à droite et de bas en haut :
[1] Corentin construit un hermitage
[2] Corentin en prière
[3] Corentin rencontre Saint Primel avec lequel il se lie d'une grande amitié
[4] Corentin accompagne Primel qui s'approvisionne en eau à l'aide d'un récipent
[5] Corentin fait jaillir une source pour exempter Primel d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné
[6] Corentin nourrit ses hôtes par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant
[7] Corentin, étant allé puiser de l'eau à la fontaine, la trouva pleine de belles et grosses anguilles, dont il en prit autant qu'il lui fallait pour restaurer ses hôtes
[8] Le roi Gradlon à la chasse s'égare dans la forêt
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[10] Le roi Gradlon est accueilli par Corentin
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[12] Corentin est désigné comme évêque de Quimper
[13] Le roi Gradlon accueille Corentin
[14] Corentin mena avec lui à Tours Vennolé et Tudin pour être Bénis Abbés de deux nouveaux Monastères que le prince voulait fonder
[15] Corentin sur son lit de mort donne ses derniers enseignements à ses frères
[16] Mort de Corentin
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De gauche à droite :
- Saint Guillaume Pichon
- saint évêque
- Vierge de Pitié
- saint Pierre
- sainte Marie l'Egyptienne
Partie haute : armes des du Dresnay. Devise: Dieu le veult. Phylactères: Omnes sancti orate pro nobis (tous les saints priez pour nous), Sancti martyres orate pro nobis (saints martyrs priez pour nous). Soleil et Lune. Anges buccinateurs.
Partie basse, de gauche à droite : Saint évêque, le chanoine Yves du Dresnay présenté par une sainte, Saint-Hervé, chevalier du Dresnay présenté par Saint-Yves, chevalier présenté par un saint évêque.
De gauche à droite :
- Saint religieux
- St Jacques le Maj.
- Saint Pierre
- Saint Jean-Baptiste
- Saint Louis.
De gauche à droite :
- Vierge-à-l'enfant
- Saint Julien l'Hospitalier présentant le chanoine Jehan de Kerguelenen
- Saint Christophe présentant un seigneur de Kerguelenen
- Sainte Barbe présentant la donatrice
- un saint évêque.
De gauche à droite :
- Saint Jean-Baptiste présentant une donatrice
- Saint Christophe
- Chanoine présenté par saint Jean
- Donateur présenté par un saint, Saint Jean-Baptiste
De gauche à droite :
-un évêque
-donatrice présentée par saint Pierre
-Vierge à l'enfant
-donateur présenté par un saint en armure
De gauche à droite :
- Saint Pierre
- Donateur présenté par un saint
- Donatrice présentée par une sainte
- Donateur présenté par un saint
De gauche à droite :
- Saint Paul
- Saint Jean
- Donatrice présentée par une sainte
- Evêque
De gauche à droite :
- Saint Jean-Baptiste
- Saint André
- Jésus
- Deux évêques
Ténénan, Renan, Jaoua, Goulhen, Huardo, Corentin, Paul, Gwenole, Maurice, Alor et Conan.
Vitrail biblique illustrant les signes prophétiques de l'eucharistie.
Vitrail de saint René d'Angers résumant son histoire.
Vitrail du dogme de l'Immaculée Conception, proclamé par Pie IX en présence de saint Pierre, des papes Alexandre VII et Sixte IV, de saint Anselme et de deux religieux (saint Bruno ?).
Médaillons des sanctuaires mariaux du Léon et du Tréguier, N.-D. du Folgoët, N.-D. du Mur à Morlaix, N.-D. de Kernitron, N.-D. de Berven, N.-D. du Kreisker, N.-D. de Trézien.
Vitrail dédié à Michel Le Nobletz et au Père Maunoir réalisé par l'atelier de H. de Sainte Marie de Quintin en 1952
Vitrail de Jean-Jacques Gruber (1980) sur le thème de l’eau et du baptême du Christ
Construction des flèches édifiées par Mgr Graveran ; présenté par St-Joseph, l'évêque les offre à la Vierge et à Saint Corentin
René du Louet bénissant Le Nobletz et Maunoir, missionnaires de la Réforme catholique.
l'évêque conduit par Saint Corentin et suivi de Saint Pierre remet une protestation contre la constitution civile du clergé décrétée sous la Révolution.
Au temps des croisades, un riche Quimpérois, partant pour la Terre Sainte, avait confié à un ami la gestion de sa fortune. Revenu après plusieurs années, il réclame son bien, mais l'ami, qui se révèle être un voleur, nie l'avoir reçu.
Le pèlerin, n'ayant pas rédigé d'acte prouvant son droit sur les biens décide donc de porter l'affaire devant le tribunal de l'Évêque. Le voleur se parjure devant la Croix de l'autel et c'est à ce moment précis que le miracle se serait produit. Selon la légende, trois gouttes de sang tombèrent des pieds du crucifix, sur la nappe et accusèrent le voleur.
Vœu d'Alain Canhiart après sa victoire sur son suzerain et constitution en prieuré de l'ermitage de Saint Ronan
Donation de la cathédrale à Marie, par Gradlon, assisté des Saint Corentin et Saint Guénolé.
Saint Méloir, confié à l'évêque de Quimper. Au tympan, l'insigne basilical de la cathédrale.
Comment Gwenaël enfant demande à Saint Guénolé de le suivre en son hermitage de Landevenec