Engagée en 1277, la construction de la cathédrale Notre-Dame de Rodez ne s'acheva qu'au cours du XVIe siècle. En raison des problèmes financiers, dus à la guerre de Cent ans, aux épidémies, ou encore à la scission du diocèse, les travaux se sont étendus sur trois siècles dans affecter l’unité de l’ensemble.
Avec ses 102 mètres de long, plus de 30 mètres de haut, une largeur de 37 mètres dans l’axe du transept et 87 mètres d’élévation au couronnement du clocher, elle est l'une des plus imposantes cathédrales gothiques du sud de la France.
Tout en grès rose, l'édifice se distingue par l'aspect sévère de sa façade occidentale qui témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient alors incorporées aux remparts.
Le clocher est l'oeuvre de l'architecte rouergat Antoine Salvanh. Avec ses 87 mètres de hauteur, cette tour délicatement ouvragée fut érigée entre 1513 et 1526 à la demande de l'évêque François d'Estaing.
[1] Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient en souriant comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle le traversa.
[2] Germaine garde les brebis dans la nature où elle peut réciter le chapelet.
[3] Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses.
[4] Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara et jamais les loups n'attaquèrent le troupeau.
[5] La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer des jeunes filles vêtues de blanc.
[6] Mort de Germaine âgée de 22 ans.
[7] En 1644, en creusant une fosse, le sacristain tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.
[8] Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnés de plusieurs miracles.
En 2003, l’artiste franco-suisse Stéphane Belzère, avec l’atelier parisien Duchemin, remporte le concours pour la création des vitraux des sept baies des chapelles du déambulatoire. Tout en s’adaptant à la commande, l’artiste a introduit des motifs qui lui sont chers : formes organiques et images issues de la biologie et du monde médical.
Côté sud figure d’abord
- le songe de Booz, issu du livre de Ruth dans l’Ancien Testament. Mais la vision qu’en donne Belzère est directement inspirée par les vers du poème Booz endormi de Victor Hugo dans La Légende des siècles.
- Dans la verrière de la chapelle suivante, saint Michel terrassant le dragon marque la partie basse et, dans le ciel, les figures de saints semblent flotter dans un mouvement ascensionnel.
- La dernière baie de ce côté est un éloge à la vie et à la multiplicité de la Création. Dans le bleu profond de l’eau, des formes organiques illustrent la Genèse.
Au nord,
- La première baie depuis l’ouest représente les sacrements par leur traduction en langage des signes.
- Le sang du Christ, symbolisé par les globules rouges, irrigue l’humanité qui le reçoit.
- La baie suivante illustre la Transfiguration de la chair ou Résurrection.
- Sur la dernière baie, le réseau de plomb vient guider le regard pour distinguer les silhouettes des saints et des prophètes dans un motif de neurones.
Notre-Dame de Guadalupe ou Vierge de Guadalupe est le nom donné à la Vierge Marie qui serait apparue, selon la tradition, à un indigène du Mexique, Juan Diego, en 1531.
La Vierge de Guadalupe est considérée comme la « patronne du Mexique et des Amériques continentales ». Elle est vénérée par les Amérindiens, en raison de la dévotion qui appelle à la conversion des Amériques
vitrail de Louis Barillet associé à J Lechevallier et T Hanssen 1935
De gauche à droite :
-apparition de la rue du Bac à Paris en 1830
-apparition de ND de Lourdes en 1858
-apparition de Pontmain en 1871
Partie basse : Mariage de la Vierge
Partie haute : Jésus et les petits enfants
Partie basse : La cène
Don des prisonniers de guerre de l'Aveyron
À gauche :
À droite : Mort de Louis XIII
À gauche :
À droite : Mort de St Vincent de Paul