Après avoir engagé la reconstruction de son château, Louis II, duc de Bourbon, demanda au pape Clément VII d’ériger sa chapelle ducale en église collégiale.
En 1468, Agnès de Bourgogne, veuve du duc Charles Ier, posa la première pierre d’un nouvel édifice qui fut terminé dans les premières décennies du XVIIème siècle, et qui correspond à la partie Est de la cathédrale actuelle.
Alors que la province du Bourbonnais était encore partagée entre trois diocèses, naquit l’idée, dès le XVIIème siècle, de créer un évêché à Moulins. Si sa création fut officielle en 1790, en pleine tourmente révolutionnaire, il fallut attendre 1823 pour qu’elle soit véritablement effective, et pour que l’ancienne collégiale des ducs reçoive définitivement la cathèdre épiscopale, devenant ainsi la cathédrale Notre-Dame.
Les vitraux de l’ancienne collégiale ont été réalisés entre 1430 et 1550, à une époque de transition où le style gothique finissant laisse place à celui de la Renaissance. Ces vitraux eurent à souffrir de dégradations occasionnées par la Révolution, les aléas climatique (la tempête de grêle de 1838 détruisit les verrières hautes du chœur) ou encore par l’explosion de l’atelier de chargement en 1918. Après la Deuxième Guerre Mondiale, l’atelier Chigot de Limoges fut chargé de les restaurer, mais aussi parfois de compléter certains manques
le Christ en croix sur fond bleu, entouré de la Vierge, sur fond rouge, et de saint Jean, sur fond vert. Des anges recueillent le sang qui coule des mains du Christ. À ses pieds, Marie-Madeleine recueille le sang du Christ.
Au centre, sous un dais de velours, la Vierge est assise, tenant sur ses genoux l'Enfant-Jésus. Elle est vêtue d'une robe violette bordée d'or, garnie de perles et de diamants et recouverte d'un manteau bleu doublé d'hermine. Derrière elle, sont en adoration six anges vêtus de blanc et d'étoles d'or. Les compartiments latéraux sont occupés par les deux donateurs — non identifiés — le mari étant assisté de saint Pierre et la femme de sainte Barbe
[1] partie haute : Anne et Joachim, partie basse : [2] arbre de Jessé, [3] Sainte Anne avec la Vierge in utero (et les litanies de la Vierge)
[1] Décollation de Jean-Baptiste
[2] Le chef de Jean-Baptiste entre les mains de Sémélé et Hériodade
[3] Jean-Baptiste reproche sa conduite à Hérode
[4] Le festin d'Hériodade
[5] Prédication de Jean-Baptiste
[6] Jean-Baptiste baptise Jésus
[7] Jean-Baptiste dans le désert
[1] Partie haute : Le jugement dernier
[2] Partie basse : le calvaire
[1] Sainte Catherine (entourée de Charles, Cardinal de Bourbon, Anne de France et sa fille Suzanne) foule aux pieds l'empereur Maximin.
[2] Jean II et son patron St Jean-Baptiste qui montre le livre, l'agneau de Dieu. Derrière Charlemagne.
[3] Catherine d'Armagnac, seconde épouse de Jean II accompagnée de Ste Anne et de la Vierge.
[4] L'empereur convie les philosophes.
[5] Catherine discute avec les philosophes.
[6] Supplice de la roue.
[7] Décollation de Catherine.
[8] Enlèvrement du corps de Catherine par les anges.
[9] et [10] Anges musiciens.
[1] Sainte Dorothée
[2] Jean Chanteau, premier maire de Moulins et son patron
[3] Saint Jean l'Evangéliste.
[4] Bonne Filhol, femme de Jean Chanteau, présentée par Saint Bonnet.
[5] Sainte Elisabeth mêlée aux fidèles.
[6] Sainte Elisabeth distribue des aumônes
[7] Gens agenouillés autour de son tombeau
[8] Mort de Sainte Elisabeth
[9] Guérison d'un boiteux
[10] [11] [12] [13] Devise du donateur: Jean Chanteau BIEN PEUT ESTRE