La cathédrale actuelle fut construite à l'emplacement d'un édifice roman incendié lors de l'insurrection communale survenue le jeudi 25 avril 1112. Son édification commença en 1155 sous l'épiscopat de Gautier de Mortagne et continua jusqu'en 1235.
Elle est l'un des premiers édifices majeurs de style gothique en France. Postérieure à l'église abbatiale de Saint-Denis, à la cathédrale Notre-Dame de Noyon et à la cathédrale Saint-Étienne de Sens, elle est contemporaine de Notre-Dame de Paris.
La construction débuta par le chœur et le grand transept afin de recevoir les nombreux pèlerins.
Entre 1170 et 1175, une deuxième campagne de construction porta sur le fond du croisillon nord, ses portails et les travées, peu visible aujourd'hui.
Entre 1175 et 1185, une troisième campagne mena à l'édification du transept avec ses deux portails, la tour-lanterne d'inspiration anglo-normande, ainsi que les cinq dernières travées de la nef. Durant cette campagne, on construisit également les tours du transept. Vers 1180 on posa les vitraux de la rose nord (dite des arts libéraux).
La quatrième campagne se termina vers 1200 par l'achèvement de la nef et de la façade occidental.
Représentative du premier art gothique pour l'élévation intérieure et du gothique dit « classique » pour les parties supérieures des façades et pour les tours.
[1] Mission de Saint Etienne.
[2] Comparution de St Etienne davant le Sanhédrin.
[3] Condamnation de St Etienne.
[4] St Etienne entrainé au supplice.
[5] Les spectateurs du Martyre.
[6] Lapidation de St Etienne.
[7] Théophile, Vidame d'Adana.
[8] Disgrâce de Théophile.
[9] Dégradation morale de Théophile.
[10] Secours du magicien juif.
[11] Le juif présente Théophile à Satan.
[12] Théophile signe un pacte avec Satan.
[13] Théophile recouvre sa dignité et ses richesses.
[14] Théophile reçoit des hommages et des présents.
[15] Relèvement de l'âme de Théophile.
[16] Théophile entre dans l'église.
[17] Théophile se prosterne devant une statue de la Vierge.
[18] Apparition de la Vierge.
[19] Marie expulse l'esprit des ténèbres.
[20] La Vierge restitue à Théophile le pacte diabolique.
[21] Théophile remet à l'évêqe l'écrit infernal.
[22] L'évêque le reçoit comme pénitent et l'absout.
[23] L'évêque annonce le miracle aux fidèles.
[24] Mort de Théophile.
[1] Venite ad me omnes qui laboratis et onerati estis et ego reficiam vos.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.(Matthieu 11,28)
[2] Discite a me quia milis sum el humilis corde
devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur.(Mt 11, 29)
[3] La Cène.
[4] La crucifixion (à gauche, Marie, à droite, Jean)
[5] L'incrédulité de Thomas.
[6] Anges.
[1] L'annonciation.
[2] La visitation.
[3] La nativité.
[4] Présentation de Jésus au Temple.
[5] Jésus devant les docteurs.
[6] Jésus au mont des oliviers.
[7] La flagellation.
[8] Eccce Homo.
[9] Le voile de Véronique.
[10] La crucifixion.
[11] La résurrection.
[12] l'ascension.
[13] la Pentecôte.
[14] l'Assomption de la Vierge.
[15] Le couronnement de la vierge.
[1] [2] Entrée de Jésus à Jérusalem
[3] La Cène
[4] [5] Lavement des pieds
[6] [7] Jésus au mont des oliviers
[8] Jésus est arrêté
[9] Jésus devant Caïphe
[10] Flagellation
[11] [12] Portement de croix
[13] Crucifixion
[14] [15] Mise au tombeau
[16] Apparition à Marie-Madeleine
[17] Les saintes femmes au tombeau
[18] Pierre et Jean au tombeau
[19] [20] Les disciples d'emmaüs
[21] [22] Ascension
[23] Ascension
[24] [25] Anges
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[2] D'après la Vita Remigii, la naissance de Rémi avait été annoncée par Montanus, un ermite aveugle
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[5] Rémi attaqué par des brigands
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[10] Sainte Clotilde en prière
[11] Victoire de Tolbiac, remportée par Clovis, roi des Francs, sur les Alamans
[12] Baptême de Clovis. Le Saint-Esprit, sous la forme d'une colombe, aurait apporté dans une fiole une ampoule
[13] Clovis et Sainte Clotilde
[14]
[15] Mort de Rémi
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Parfaitement aboutie, la rose du chœur constitue une iconographie rayonnante autour de la Vierge portant l'enfant Jésus.
Les verres et leurs motifs sont à 80 % ceux d'origine, datés de 1190 à 1120. Par le réalisme des drapés et du mouvement, la mis en scène expressive des personnages, ils sont caractéristiques du « style 1200 »nseignés au Moyen Age à l'école épiscopale de Laon, entourent le motif central symbolisant la sagesse issue de cet enseignement.
[1] Au centre, la Vierge portant l'enfant Jésus.
[2] les 12 apôtres
[3] Dans le dernier cercle, ce sont 24 vieillards de l'apocalypse, représentant le peuple de Dieu
Huit vitraux représentant les sept arts libéraux et la médecine, enseignés au Moyen Age à l'école épiscopale de Laon, entourent le motif central symbolisant la sagesse issue de cet enseignement.
[1] La sagesse
[2] La rhétorique
[3] La grammaire
[4] La dialectique
[5] L'astronomie
[6] L'arithmétique
[7] La médecine
[8] La géométrie
[9] La musique
Génebaud, fils de saint Celsin, et neveu de Remi de Reims, fut nommé par ce dernier à la tête de l'évêché de Laon dont il fut le premier évêque au 6e siècle.
Génébaud était marié, ce qui, à l'époque, ne posait pas problème, pourvu qu'il resta chaste. Mais après son ordination, il fit encore deux enfants à sa femme, alors qu'il était déjà évêque. Il alla avouer sa faute à saint Remi qui l'enferma pendant sept ans dans une cellule non loin de l'église Saint-Julien à Laon, afin qu'il pratiqua la pénitence, avant de reprendre ses fonctions.
Son fils Latro lui succéda et fut évêque de vers 550 à 570, et fut d'ailleurs canonisé, tout comme son père.
Génebaud serait mort vers 550, et est fêté le 5 septembre
Vitrail de Jacques Le Chevallier