Selon la Passio s. Juliani martyris, Julien de Brioude serait originaire de Vienne (Isère), sur le Rhône. Soldat romain et chrétien, comme Ferréol, qui était son ami et son officier supérieur, il fuit l'annonce d'une persécution et se réfugie en Auvergne, sa province d'origine. Il est repris près de Brioude par les gardes envoyés par le gouverneur de la Viennoise, nommé Crispin. Il est aussitôt décapité et sa tête est rapportée à Vienne. Le rattachement à la persécution de Dioclétien de 304 est apocryphe mais plausible, la persécution de Dioclétien ayant visé particulièrement l'armée. De même, la date de son exécution était selon Grégoire de Tours inconnue des habitants de Brioude jusqu'à ce que l'évêque Germain d'Auxerre (mort en 448) la fixe au 28 août à la suite d'une révélation.
Dans la Légende dorée, Jacques de Voragine rapporte que lorsque le gouverneur Crispin envoya l'un de ses hommes pour le tuer, Julien sortit de lui-même de chez lui et s'offrit en martyre. Sa tête fut alors apportée à saint Ferréol, qui fut menacé du même sort s'il ne sacrifiait pas aux dieux. Ce dernier refusa et fut exécuté. On plaça alors sa dépouille ainsi que la tête de saint Julien dans un même tombeau.
Julien a pour attributs la tenue de soldat romain, l'épée, la palme du martyr. Il est Fêté le 28 août.
Tribun militaire de Vienne en Dauphiné, Ferréol fut sommé par le gouverneur de la ville d'offrir le sacrifice aux idoles, ce qu'il refusa. Il fut alors mis à mort.
Lorsque Ferréol apprend les mesures qui se préparent contre les chrétiens, il avertit Julien qui appartenait à la même légion. Il l'invite à fuir en Auvergne, mais Julien est rejoint à Brioude où il est tué et décapité. Les soldats ramènèrent sa tête à Vienne en témoignage de l'accomplissement de leur mission.
En 473, l'évêque de Vienne, saint Mamert, découvrit, dans le même tombeau, le corps de saint Ferréol et la tête de saint Julien.
Ferréol est fêté le 18 septembre.