Selon les traditions, c'est vers le milieu du VIIe siècle, à Athènes, que naquit Saint Gilles.
Il s'illustre par des miracles mais fuit sa renommée. Il se rend d'abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt près de Nîmes, à Collias, à l'endroit où existe toujours un modeste ermitage.
Selon une légende hagiographique du Xe siècle, une biche, poursuivie par des chasseurs du roi Wamba, se réfugie dans la grotte de Saint Gilles, et vient se coucher à ses pieds.
La main du saint en prière est transpercée par la flèche d'un chasseur visant l'animal.
Le roi Wamba exprime ses excuses à Gilles, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs. Gilles le persuade de fonder un monastère.
Ainsi est construite l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape du pèlerinage, autant sur le chemin de Rome que sur celui de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Gilles est représenté tantôt en ermite, accompagné de la biche nourricière, tantôt en abbé bénédictin, avec la crosse.
On l'invoque contre le cancer, la panique, le mal caduc, la folie ou les frayeurs nocturnes
Saint Gilles est fêté le 1er septembre.
Même si la route te paraît vide, longue et fastidieuse,
elle t'entraîne à entrer en toi-même.
Ne ferme pas cette porte.
Tu y trouveras un jour ou l'autre Dieu qui est en toi,
tu découvriras sa vérité.
Il te donnera sa vie.
Car il est le Chemin, la Vérité, la Vie.
D'après les récits de la vie de Saint Gilles, la Cour du roi Flavius Wamba poursuit la biche, compagne de saint Gilles, mais sans succès. Wamba, qui est chrétien, se rend alors en forêt avec l'évêque Arégius. Une flèche, tirée sur la biche par un archer, blesse saint Gilles. Le roi, édifié par l'aménité du saint ermite, lui offre des présents qu'il refuse. En revanche, le saint conseille au roi de faire construire une abbaye et d'y placer des moines. Flavius Wamba adhère à cette suggestion, à condition que saint Gilles en devienne l'abbé.
La réputation de saint Gilles ne faisant que s'accroître, le roi Charles (Charlemagne), chargé de péchés et craignant pour le salut de son âme, envoie chercher saint Gilles pour se confesser. Le saint se rend alors à Orléans où Charlemagne et sa Cour l'accueillent. Le matin venu, saint Gilles célèbre la messe dans la chapelle castrale, en présence de la Cour. Une fois l'office achevé, le roi fait vider la chapelle et confesse ses fautes, à l'exception d'un péché abominable qu'il n'ose avouer. Le dimanche suivant, saint Gilles se rend à l'église Sainte-Croix, et voit un possédé lié à une colonne. Par un signe de croix, il chasse le démon de cet homme. Informé du miracle, Charlemagne se rend à l'église où saint Gilles célèbre la messe et prie Dieu pour la rédemption du roi. Un ange apparaît alors
et remet à saint Gilles un billet qui l'informe que le péché est pardonné, s'il n'est pas à nouveau commis. De retour à son abbaye.Saint Gille ressuscite un enfant, et ressuscite également un pendu, puis va obtenir du roi la grâce de l'homme qu'il a rendu à la vie.
Le déroulement du récit est difficile à appréhender, les scènes ayant été remontées dans le plus grand désordre, lors de la restauration de ces verrières dans l'entre-deux-guerres.
[8] pour fuir la foule qu'attire sa renommée, Gilles se retire dans une forêt où une biche le nourrit de son lait
[7] fuyant la renommée, Gilles se retire vers l'intérieur du pays, auprès de l'ermite Vérédème. Il obtient par ses prières une pluie providentielle
[6] il réalise de nouveaux miracles et guérit la fille de Théocrita, son hôtesse
[5] arrivé en Provence, il devient pendant deux ans le disciple de saint Césaire, évêque d'Arles. Deux religieux agenouillés, dont un en prière, encadrent les deux saints
[4] le bruit de ses miracles se répandant dans Athènes, saint Gilles décide de partir et de se rendre en Provence où il pourra vivre ignoré. Au cours du voyage maritime, saint Gilles calme une tempête en priant
[3] un dimanche, alors qu'un possédé trouble l'office par ses cris, saint Gilles invoque le nom de Jésus et force le démon à sortir du corps de l'homme
[2] une autre fois, revenant de l'église, il rencontre un homme qui avait été mordu par un serpent. Saint Gilles le guérit par ses prières
[1] Saint Gilles est né à Athènes. Enfant, un jour qu'il se rend à l'église, il voit un pauvre malade qui demande l'aumône. Il lui donne sa tunique, et le pauvre recouvre la santé en touchant le vêtement
Mesures approximatives : 150 x 780
date : 1892
peintre-verrier : Félix Gaudin
[10] A gauche, saint Gilles agenouillé au pied d'un autel obtient le pardon des fautes du roi Charles, agenouillé en prière avec la reine. À droite, l'exorcisme du possédé d'Orléans
[9] à gauche, la scène gappartient au miracle du pendu ressuscité. À droite, Saint Gilles désigne le plan de l'église. Il échange des propos avec le roi Flavius Wamba
[8] à gauche, un chasseur en train de poursuivre la biche. À droite, le roi Flavius Wamba, se rend à pied à l'ermitage de saint Gilles accompagné d'un évêque
[7] à gauche, le saint ermite refuse les présents du roi Wamba. À droite, saint Gilles agenouillé célèbre la messe dans la chapelle castrale d'Orléans, en présence des membres de la Cour de Charlemagne
[6] à gauche, le roi Flavius Wamba demandant pardon à Gilles de l'avoir blessé. À droite, saint Gilles délivrant des prisonniers
[5] à gauche, un archer désigne d'une main saint Gilles en prière, blessé par une flèche. À droite, arrive le roi suivi par un archer
[4] à gauche, la résurrection miraculeuse d'un enfant. à droite, la rencontre entre le roi Wamba et saint Gilles, après la chasse à la biche
[3] à gauche, la messe célébrée par saint Gilles à Sainte-Croix d'Orléans, au cours de laquelle un ange l'informe que le péché du roi est pardonné. À droite, la résurrection du pendu. Saint Gilles prie, tandis qu'un homme s'occupe du pendu qu'on est en train de descendre du gibet. La main de Dieu bénit saint Gilles
[2] à gauche, ordination de saint Gilles. À droite, saint Gilles est élu abbé du monastère
[1] deux anges agenouillés de profil (non visible)
Mesures approximatives : 150 x 780
[8] la châsse est placée sur un autel consacré à saint Gilles, dans l'église Saint-Sernin de Toulouse
[7] le corps de saint Gilles est placé dans une châsse précieuse. Deux hommes portent une châsse dorée, en forme d'église
[6] Saint Godefroy (ou Geoffroy), évêque d'Amiens, prie devant la tombe de saint Gilles
[5] exhumation du cercueil de saint Gilles, dont le corps est retrouvé sans corruption
[4] les funérailles de saint Gilles. Deux moines portent le brancard de procession sur lequel repose le cercueil recouvert d'une tenture. La procession est accompagnée d'un évêque
[3] la mort de saint Gilles
[2] Saint Gilles ressuscite la fille d'un seigneur
[1] à Rome, Saint Gilles prie agenouillé devant un autel qui est surmonté d'une statue de saint Pierre
Mesures approximatives : 150 x 780
date : 1892