Fille de Laurent Cousin, un pauvre laboureur, et de son épouse Marie Laroche, Germaine naît à Pibrac, petit village près de Toulouse, en 1579.
Atteinte de scrofules, elle avait une main atrophiée. Sa mère mourut alors qu'elle était encore très jeune.
Les Bollandistes ont écrit d'elle qu'elle aimait la douleur comme une soeur née avec elle, placée avec elle dans le berceau, et qui fut sa constante et unique compagne depuis son premier cri jusqu’à son dernier soupir.
Son père se remaria avec une femme acariâtre qui ne voulait pas que Germaine vive avec ses filles. Germaine fut reléguée dans un appentis, loin de la vie familiale.
Elle persuada son père de l'envoyer garder les troupeaux dans la nature. Pour aller chaque jour à la messe, elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons. Jamais une brebis ne s'égara, et jamais non plus les loups, pourtant nombreux dans la région, n'attaquèrent le troupeau.
Un matin que son père ne l’avait pas vu sortir comme d’habitude, il alla voir sous l’escalier et la trouva morte sur son lit de sarment. Elle avait 22 ans.
Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités et des bergers.
Germaine est représentée avec une houlette, un mouton, une quenouille et aussi avec un tablier sur lequel on peut voir un bouquet de roses. Elle est fêtée le 15 juin.
[1] Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient en souriant comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle le traversa.
[2] Germaine garde les brebis dans la nature où elle peut réciter le chapelet.
[3] Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses.
[4] Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara et jamais les loups n'attaquèrent le troupeau.
[5] La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer des jeunes filles vêtues de blanc.
[6] Mort de Germaine âgée de 22 ans.
[7] En 1644, en creusant une fosse, le sacristain tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.
[8] Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnés de plusieurs miracles.