Sainte Foy naquit vers 290 à Agen au sein d'une famille noble gallo-romaine. Elle fut instruite des vérités de la foi par sa nourrice. Par la suite, elle demanda à saint Caprais de la baptiser à l'insu de sa famille. Elle consacrait son temps à prier et à secourir les plus nécessiteux. En 303, Dacien, préfet d'Agen, relança les persécutions contre les chrétiens en promulguant un édit « tout chrétien doit être dénoncé et sera châtié sur le champ ». Sainte Foy fut dénoncée par son père pour s'être déclarée chrétienne. Elle subit l'épreuve du lit d'airain pour être brûlée, mais la pluie éteignit le feu. Elle fut décapitée le 6 octobre.
Le corps de Sainte Foy fut enseveli dans la chapelle du Martrou et ses reliques furent transférées dans une basilique construite en son honneur par saint Dulcide.
Voyant la notoriété de l'abbaye de Conques péricliter, les moines décidèrent de dérober les reliques de sainte Foy. Ceux-ci y parvinrent en 866 et ne furent pas condamnés. En effet, la légende veut qu'en ramenant leur larcin, un miracle se produisit : un aveugle retrouva la vue en touchant le sac contenant les reliques de la sainte. Dès lors l'abbaye connut une grande prospérité et comme elle se trouvait sur la route des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les 'Jacquets' s'arrêtaient pour prier devant la belle statue d'or qui contenait le crâne de la martyre. Notons entre autre que le miracle de l'aveugle Guibert, vers 985 entraîne des foules venues de l'ensemble du pays vers Conques.
Sainte Foy est représentée avec la palme des martyres.
Elle est fêtée le 6 octobre.