Véronique, Véronne ou Bérénice, assimilée à plusieurs figures féminines du Nouveau Testament, fait l'objet d'une démarche iconographique structurée qui participe au processus de légitimation de la présence de la relique du voile de Véronique dans la basilique Saint-Pierre.
L’épisode du Voile de Véronique (Vera Ikon – image vraie en grec) n’apparaît pas chez les Evangélistes mais dans l’évangile apocryphe de Nicomède au Vème siècle.
Selon la tradition, Véronique est une des Saintes Femmes qui accompagnèrent le Christ dans sa montée au Calvaire.
Elle aurait essuyé la face du Christ, ou, selon d’autres récits, c’est le Christ lui-même qui aurait appliqué le voile sur
son visage ensanglanté. Véronique, reprenant le linge, découvrit alors que le visage du Christ s’était imprimé sur celui-ci.
A partir de ce moment-là, le destin de Véronique diverge selon les légendes :
- Dans les visions d'Anne-Catherine Emmerich, Véronique apporta la Sainte Face à Tibère pour le guérir de sa maladie. Récompensée par l’empereur, elle retourna à Jérusalem où elle fut emprisonnée et mourut de faim dans sa cellule.
- Dans la tradition des Gaules, ayant épousé Zachée, le collecteur d’impôts connu sous le nom d’Amator, Véronique se retira dans un ermitage devenu Roc Amadour.
Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l'Évangile ne mentionne pas l'épisode. Véronique veut soulager les souffrances de Jésus. Elle prend un linge et tente d'essuyer le sang et la sueur de ce visage.
Véronique est traditionnelement représentée tenant un tissu où s'est imprimé le visage de Jésus.
Véronique est la patronne des photographes. Elle est également la patronne des lingères et des laveuses.
Elle est fêtée le 4 février.