Séverin, né vers 450, est décédé le 11 février 507
Séverin entra très jeune au Monastère de St-Maurice d’Agaune en Suisse ; il en devint l’Abbé à cause de ses grandes qualités et ses vertus. Clovis, alors Roi de France, était très malade et demanda à Séverin de venir à son chevet. Durant son voyage jusqu’à Paris, il fit de nombreux miracles. Il guérit Clovis en étendant son manteau sur lui.
Touché par le désir de mener une vie contemplative, il s'enferma dans une petite cellule sur les bords de la Seine, priant et méditant. Il eut de nombreux disciples dont saint Cloud et les Parisiens qui venaient nombreux se recommander à ses prières.
Il rendit la santé à un grand nombre de malades et ramena une foule immense de parisiens à une vie meilleure et une plus grande pureté des mœurs.
Sentant sa fin approcher, Séverin quitta Paris et s’arrêta à Château-Landon où il mourut.
En remerciements, Clovis lui avait promit de lui construire une abbaye et c’est son fils Childebert qui exécuta les vœux de son père. C’est ainsi que l’Abbaye de St-Séverin commença sa vie.
Il fut enterré au lieu même de son ermitage qui est devenu la paroisse parisienne de Saint Séverin.
Source : Colette Écoutin et Johanne Carroué dans échos du pôle missionnaire de Nemours - printemps 2018
A l'entrée des portes de Paris, Séverin se dirige vers un lépreux affaissé au pied d'un arbre, s'appuyant d'une main sur son baton et implorant de l'autre le secours du saint.
Séverin se penche vers ce malheureux pour l'embrasser, alors que son compagnon Fauste le retient par sa robe, redoutant la contatgion.
Derrière le lépreux, au contraire, un jeune homme le pousse doucement vers le bras de Séverin.
La scène se passe dans la chambre royale où Clovis repose sur une couverture à franges, la tête appuyée sur deux coussins. A la tête du lit se tient Clotilde.
Au chevet du lit, Séverin, suivit de son disciple Fauste, se penche sur Clovis, étendant sur le roi un pan de son manteau dont la vertu doit le guérir.
Dans une pièce du logis de l'évêque Eulalius sont figurés quatre personnages. L'évêque est étendu sur son lit, torse nu et amaigri. Près de lui, un jeune moine, qui pourrait être un clerc de l'évêché, qui contemple Eulalius d'un air triste.
D'autre part, un vieillard barbu à l'abondante chevelure, drapé dans un ample manteau. Il s'agit en toute vraisemblance du disciple Fauste.
Au milieu de la chambre, bras écartés, la tête nue et tonsurée, Séverin implore le Seigneur pour la guérison d'Eulalius.
Un néophyte porte la croix processionnelle, suivi de deux enfants de choeur tenant un encensoir. Puis viennent deux jeunes clercs, pieds et tête nue, portant la chasse du saint sur leurs épaules.
Derrière eux marche un personnage en costume sacerdotal tenant un livre de prières.
Au fond, un personnage, qui est peut être le prieur de Saint Séverin de Chateau-Landon.