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Eglise Sainte Odile - Paris (17)
ODILE DE HOHENBOURG
Eglise Sainte Odile - Paris (17)

Odile de Hohenbourg

Eglise Notre-Dame de Clignancourt - Paris (18)
Eglise Notre-Dame de Clignancourt
Paris (18)

La vie d'Odile de Hohenbourg, en partie légendaire, est connue par un texte anonyme écrit peu avant 950. Odile (née vers 662 à Obernai), décédée vers 720 à Hohenbourg, était la fille du duc d’Alsace Adalric (connu aussi sous le nom tudesque d’Ethic ou Etichon) et de Berswinde, nièce de saint Léger.

Son père attendant un hériter mâle est si violent qu'Odile, qui est née aveugle et donc déshonore sa famille, doit mourir. Mais Bereswinde, la femme d’Adalric, confia Odile à une nourrice qui l’éleva pendant douze ans, avant de l’envoyer au monastère de Balme (aujourd’hui Baume-les-Dames, situé entre Besançon et Montbéliard).

L’enfant n’était pas encore baptisée. Or saint Erhard, un moine irlandais, itinérant en Bavière, eut une vision dans laquelle Dieu lui ordonnait de se rendre à Baume-les-Dames afin de procéder à ce baptême. Ce qu’il fit quelques jours plus tard et, au moment où l’huile sainte touchait les yeux d’Odile, celle-ci retrouva la vue. C'est aussi à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière »

Le miracle fit grand bruit, mais ne calmait toujours pas Adalric. Loin de se réjouir, lorsqu’Odile revint le voir accompagnée de son frère Hugues, il se mit dans une telle fureur qu’il tua ce dernier. Plus tard, il se repentit et donna à Odile son château de Hohenbourg, qu’elle transforma en monastère. Le château étant construit sur une montagne, beaucoup de fidèles, notamment les malades, pouvaient difficilement y accéder. Odile fit construire pour eux un second établissement appelé Niedermünster, autrement dit le monastère d’en bas.

représentation

Odile de Hohenbourg apparaît toujours en robe d'abbesse bénédictine, ce qui la distingue de Lucie de Syracuse, et parfois avec un manteau d'hermine, rappelant son ascendance royale racontée dans sa légende. Elle figure tenant la crosse d'abbesse et le livre de la Règle bénédictine, sur lequel sont disposés deux yeux

La fête de Sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée pour guérir les maladies oculaires. On a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes.
Elle est la patronne de l'Alsace.

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Eglise Ste Odile - Paris 17
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Sainte Odile est introduite au Paradis par la Vierge.<br>Eglise Sainte Odile - Paris (17)
Portail de l'église Sainte Odile - Paris (17)
Sainte Odile est introduite au Paradis par la Vierge.

Vitrail de la vie de Ste Odile - Eglise Ste Odile - Paris (17)

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[1] le pélerinage alsacien
[2] apparition de Saint Jean-Baptiste / le baiser au lépreux / les trois tilleuls / Sainte Eugénie (nièce de Sainte Odile)
[3] remords du père qui l'accueille / elle refuse un mariage et s'enfuit / touché par la grâce, son père lui donne un monastère / le miracle des bœufs
[4] Sainte Odile, priez pour nous
[5] elle nait aveugle / à son baptême, elle recouvre la vue / son frère la fait venir au château / fureur du père, il tue son fils
[6] Elle délivre son père / le miracle de la source / la mort de Sainte Odile / Attale, troisième abbesse du couvent
[7] Sainte Richarde / Saint Léon IX / Richard cœur de Lion, Christian de Danemark


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Odile de Hohenbourg, naquit en 660 à Ehenheim (l’actuelle Obernai), dans le château de son père Etichon-Adalric (635 – 690), duc d’Alsace. Sa mère, Bereswinde (635 – 690 ou 700), une femme pieuse et charitable, est la nièce de Saint Léger, évêque d’Autun. À la naissance d'Odile, son père qui attendait un héritier mâle, se montre d’abord déçu puis intraitable quand il découvre que l’enfant est aveugle et décide qu’elle doit mourir.
Mais sa mère la confie secrètement à une nourrice, puis craignant des indiscrétions l’envoie au couvent de Palma (actuelle abbaye de Baume-les-Dames) dont l’abbesse était l’une de ses tantes.

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La petite fille est protégée, élevée religieusement mais sans baptême. Alors qu'elle a atteint l'âge de quinze ans, l'évêque Erhard du Comté de Longford en Irlande, a une vision dans laquelle Dieu lui ordonne de se rendre à Baume-les-Dames afin de procéder au baptême d’une jeune fille aveugle de naissance. Saint Erhard, accompagné de Saint Hydulphe, fondateur de l’abbaye de Moyenmoutier se rendit donc à Palma. Au moment où il touche les yeux de la jeune fille avec l'huile sainte, elle recouvre la vue. C'est alors qu'elle reçoit le nom d'Odile qui signifie selon la légende « lumière de Dieu » ou « prospérité » selon l'éthymologie germanique.

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Cependant Huges ou Hugon, un des fils d’Adalric né après la naissance d'Odile, informé de l’existence de cette sœur, décida de la faire revenir, mais sans en informer son père.

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Loin de se réjouir de revoir sa fille et très mécontent de la manœuvre de son fils, Aldaric furieux s’emporte au point de tuer son fils Huges d’un violent coup de sceptre sur la tête.

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Très vite, Aldaric, pris de profonds remords, se repent en acceptant que sa fille reste vivre dans une dépendance du château de Hohenbourg où elle put consacrer son temps aux prières et aux œuvres de charité envers les pauvres et les malades.

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Adalric désirait pour sa fille un mariage prestigieux, utile à sa famille, et la destina à un prince germanique. A cette annonce, Odile ne voulant se consacrer qu’à Dieu, s’enfuit en Forêt Noire où un rocher s’entrouvrit pour lui permettre d’échapper aux cavaliers que son père avait lancés à sa recherche. Elle vécut alors d'aumônes et de la charité.

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Petit à petit, Aldaric qui regrettait son attitude passée accepte de l’aider à poursuivre sa destinée religieuse. et lui céde son château de Hohenbourg qu'elle transforme en couvent féminin et dont elle devint la première abbesse. Le succès est au rendez-vous et des jeunes femmes affluent, dont sa jeune sœur et les trois filles de l’un de ses frères. Elles se consacrent à la prières et aux soins apportés aux malades et aux pèlerins.
Le monastère étant devenu trop petit, Odile fait construire un second établissement dans la vallée appelé Niedermünster (le « monastère d'en bas »), évitant ainsi aux malades épuisés de fatigue de monter au sommet de la montagne.

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Elle dote l’édifice de deux chapelles, l’une consacrée à Marie et l’autre à Jean le Baptiste. Saint Jean Baptise lui apparut pour lui indiquer où il voulait que soit construite la chapelle qu’elle lui destinait.

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le miracle de la source : le bruit des ses miracles attirait de plus en plus de monde. Odile fit jaillir d’un rocher une eau miraculeuse pour étancher la soif d’un aveugle qui guérit de sa cécité.

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le baiser au lépreux : Odile guérit un lépreux en le prenant dans ses bras.

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le miracle des bœufs

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elle délivre l'âme de son père : Adalric, après avoir remis le duché à son fils Adalbert, se retira avec son épouse dans le couvent créé par sa fille. A la mort de son père, Odile l’ayant vu dans une vision souffrir dans les flammes du Purgatoire obtint par ses larmes et ses prières son entrée au Paradis.

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mort d'Odile : Le 13 décembre 720, se sentant mourir, Odile envoya ses sœurs en religion prier pour elle, et lorsqu’elles revinrent, celle-ci semblait morte. Leurs prières la ramenèrent à la vie, et elle put leur dire qu’elle était en compagnie de Sainte Lucie. Pendant les huit jours qui précédèrent son enterrement, toute la colline fut entourée du parfum délicieux de sa Sainteté.

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Sainte Attule, fille d’Adalbert, duc d’Alsace, et de Gerlinde. Elle prit le voile à l’abbaye de Hohenbourg, dirigée par sa tante Odile, et, vers 718, devint la première abbesse du couvent que son père venait de fonder sur le site de Saint-Étienne à Strasbourg.

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Sainte Richarde : Fille du comte d'Alsace, elle avait épousé Charles le Gros, roi des Francs de Rhénanie. Injustement accusée d'adultère pour avoir embrassé la croix pectorale de l'évêque de Verceil, elle se retira en Alsace, à l'abbaye d'Andlau qu'elle avait naguère fondée et mourut quelques années plus tard. Le pape Léon IX, un alsacien, vint vénérer ses restes et la plaça sur les autels.
Léon IX : Le Pape Léon IX (1002 – 1054) canonisa Odile en 1049

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Richard cœur de lion, Christian de Danemark, .

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Sainte Eugénie : seconde abbesse de Hohenbourg est la nièce de Sainte Odile, et la sœur de sainte Attale.

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les trois tilleuls, .

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au bas du vitrai, des scènes de la vie du quartier. À droite, Mgr Loutil offrant l’église à la paroisse, .

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Ste Odile rend la vue à un enfant
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Reliquaire