Michel, signifiant « Qui est comme Dieu ? », est l'un des sept archanges majeurs (avec Gabriel et Raphaël notamment) de la religion abrahamique ( judaïsme, christianisme, islam).
Il est cité dans la Bible, dans le livre de Daniel, comme le premier des princes et gardiens d'Israël. Dans l'Apocalypse, il est l'ange qui conduit au combat d'autres anges contre le dragon représentant le Diable.
Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons.
Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ;
c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ;
c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'image de Michel provient directement des passages de l'Apocalypse qui le présente comme un être majestueux ayant le pouvoir de peser les âmes.
Saint Michel est fêté le 29 septembre.
Michel est représenté avec armure, lance ou épée (qui tranche le bien et le mal durant la Guerre des anges) et dragon ou Diable terrassé à ses pieds.
Au Moyen Âge, l'image type de la « pesée des âmes », juge et guide du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis, représente l'archange Michel, chef de la milice des anges, procédant au jugement des défunts
par le biais d'une balance avec laquelle il pèse leurs bonnes et mauvaises actions.
Dans cette scène, le diable tente de faire pencher le plateau du mal afin d'emporter l'âme en Enfer. Dans l'art gothique, les doigts de saint Michel
viennent se poser sur le fléau de la balance, intervenant ainsi directement sur le jugement divin.