L'épisode de la résurrection de Lazare, frère de Marthe et de Marie, et ami de Jésus, est l'épisode le plus représenté de la vie de Lazare. Il est essentiellement connu par un récit de l'Évangile selon Jean (chapitre 11) selon lequel Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l'ordre de Jésus.
On retrouve peu après Lazare lors d’un repas à Béthanie, chez Simon le lépreux, repas auquel participait Jésus. (C’est alors qu’eut lieu la seconde onction de Marie-Madeleine). Il y avait foule, tout le monde voulait les voir et « les grands prêtres résolurent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de juifs les quittaient à cause de lui et croyaient en Jésus » (Jn, 12,10-11).
La tradition nous apprend ensuite :
qu’avec ses sœurs, Marthe et Marie-Madeleine, et des amis, il traversa la Méditerranée sur un pauvre bateau jusqu’en Camargue,
qu’il gagna Marseille qu’il évangélisa, en devint le premier évêque. On sait qu’il y reçut la visite de Saint Alexandre de Brescia dont il renforça la foi. Il fut emprisonné Place de Lenche et souffrit le martyre sous Domitien,
que c’est au-dessus de sa sépulture que fut construite l’abbaye de Saint-Victor.
que son corps, moins la tête gardée à Marseille, fut confié à l’Eglise d’Autun pour qu’il ne soit pas profané par les sarrasins.
La première partie du récit de Jean est marquée par la santé de Lazare qui s'aggrave, et par la crainte des apôtres de retourner en Judée, où Jésus a failli être lapidé.
Puis Jésus annonce son intention de se rendre à Béthanie chez son ami Lazare.
Quand il arrive, Lazare est enseveli depuis déjà quatre jours. Jésus pleure, marqué d'une profonde émotion lorsqu'il rencontre Marthe et Marie, sœurs de Lazare.
Il demande alors a être conduit au caveau de Lazare, et fait enlever la pierre qui ferme le caveau. Il enjoint alors son ami de sortir.
Encore enveloppé de son suaire et de ses bandelettes funéraires, Lazare sort du tombeau sous les yeux des disciples de Jésus et des scribes et des pharisiens reconnaissables à leurs
vêtements et à leur expression malveillante.
La réaction des personnages qui se couvrent le visage illustre la réflexion de Marthe « Seigneur, il sent déjà ». Les pieds te les mains de Lazare sont alors déliés.