Honorine était originaire de la tribu gauloise des Calètes (actuellement pays de Caux). Vers 303, lors de la première persécution romaine, ayant refusé d’adjurer sa foi, elle aurait été martyrisée.
Précipitée dans la Seine par ses bourreaux, entre Lillebonne et Harfleur, son corps serait venu s’échouer à Graville, aujourd’hui l’un des quartiers du Havre, où des Chrétiens le recueillirent, l’ensevelirent et construisirent sur son tombeau
une chapelle. En 1867, on a redécouvert son sarcophage dans l’église du prieuré de Graville.
Honorine est représentée avec la palme des martyres. Elle est la patronne des Bateliers et aussi celle des Prisonniers.
Honorine est fêtée le 27 février.
Les trois verrières de l'abside et dans l'axe de l'abside illustrent la translation des reliques de sainte Honorine, saint Maclou qui fonde la ville de Saint-Malo, et sainte Honorine délivrant des prisonniers. Elles sont l'oeuvre de Jacques Avoinet, maître-verrier né à Thiais le 21 octobre 1914, et ont été installées en 1951.
La verrière de Sainte Honorine mesure 210 cm de largeur, et a été livrée en 1861 par la maison Ména à Ménilmontant. Cette verrière est à trois registres, séparés par des encadrements d'architecture dans le style néo-gothique.
Le tympan est consacré à trois miracles obtenus par l'entremise de sainte Honorine, alors qu'elle est déjà morte et montée au paradis : elle libère un prisonnier, guérit un enfant aveugle et un paralytique qui vient offrir sa béquille. On la voit sur des nuées telles que la Vierge Marie lors de l'Assomption.
Le registre médian montre la deuxième translation des reliques de sainte Honorine en 1530 (selon la légende erronée sur le vitrail : erreur du maître verrier pour un événement ayant eu lieu en 1086 ou 87?).
Le registre inférieur illustre la première translation des reliques au 9e siècle.