Lorsque François naît à JAVIER le 7 Avril 1506, la Navarre est encore un royaume indépendant. En 1512, la Navarre est annexée par la Castille, et toutes les places de Navarre sont démantelées.
Le père de François meurt de chagrin en 1515. La mère de François s’installe avec ses cinq enfants dans un corqs du logis restant et veille à leur éducation.
A 19 ans, François quitte la Navarre pour Paris étudier à la Sorbonne en vue d’obtenir un diplôme de docteur en Théologie, mais il n'ira pas au terme de ses études.
En 1523, il rejoint un petit groupe d’étudiants qu’Ignace de Loyola réunit autour de lui. Ils sont sept étudiants qui se réunissent chez l’un ou l’autre, on parle de l’Amour du Christ, de se dévouer aux plus pauvres. Le 15 Août 1534, les sept amis montent à la petite chapelle des martyrs de Montmartre, à Paris, et prononcent leurs vœux de pauvreté, de célibat, et de se mettre à la disposition du Pape. Ils se retrouvent tous à Rome à Pâques 1538. Là, en attendant l’audience pontificale, François prêche et confesse.
Le 15 mars 1540, François et son confrère Rodriguez quittent Rome pour Lisbonne. Avec Rodriguez, ils restent huit mois à Lisbonne. le 7 Avril 1541, jour anniversaire de sa naissance, François s’embarque pour les Indes, Il a 35 ans. Son bagage se compose uniquement d’un vêtement chaud, de son bréviaire et d’un petit recueil d’écrits patristiques. François arrive à GOA le 6 Mai 1542, avec les pleins pouvoirs du Pape sur les fidèles et les infidèles de l’Empire Colonial du Portugal en Asie.
Sa pauvreté personnelle, ses austérités, son dévouement, sa prière, sa joie parleront au cœur des hommes plus que sa parole. Sa véritable prédication, c’est sa personne, sa vie, son exemple. Comme les apôtres, et à l’image de Paul, il implante l’Eglise laissant le soin à d’autres qu’il institue, le soin d’organiser et de former ces jeunes communautés. A GOA, il renonce à la résidence qui lui est réservée et loge à l’hôpital.
Le dimanche, il parcourt les rues de la ville, la clochette à la main pour rassembler les passants et les enseigner. Après cela il se rend près des lépreux en dehors de la ville.
Moins de sept mois après son arrivée à GOA, le vice-roi l’envoie sur la « Côte des Paravers », c’est-à-dire chez les pécheurs de perles. Ce sont des misérables parmi les misérables qui occupent l’avant dernier échelon de la hiérarchie des castes, juste avant le « parias ». Il y restera deux années. Là, Il fait traduire les vérités de la Foi par des indigènes bilingues, ainsi que les prières fondamentales et s’entraîne lui-même à les prononcer et même à les chanter avec eux, jusqu’à ce que l’auditoire les connaissent par cœur. Sa personne, son charme et son inépuisable charité faisaient le reste. François soutien, protège et nourrit ces pauvres communautés ; il paie des rançons pour les prisonniers ; il rétablit la paix entre deux tribus ennemies.
Alors qu'il traversait la mer des Moluques avec ses deux compagnons, François fut confronté à une violente tempête. Se penchant sur les flots pour les apaiser, il perdit son crucifix. Le lendemain, alors qu'il marchait sur la côte de l'ile de Baracuna en compagnie de Fausto Rodriguez, il vit un carbe sortir de l'eau pour lui rapporter son crucifix
En 1545, il séjourne plusieurs mois à Malacca (aujourd'hui Singapour). C’est déjà le plus grand port de commerce de l’extrême-orient. Il ne craint pas d’aller dans les nombreux tripots de la ville pour annoncer l’Evangile. Il prêche et confesse sans ménager sa peine, surtout dans les quartiers les plus pauvres et les plus mal famés.
En Juin 1546 il débarque à l’île de TERNATE, puis en Septembre 1546, il passe trois mois dans l’île du More. C’est une étape très périlleuse. La population anthropophage collectionne les têtes coupées. Un sourire et un baiser à l’un des chefs lui valent le respect de tous.
En Avril 1549, François s’embarque pour le Japon. Il y débarque le 15 Août 1549 et y restera jusqu’en octobre 1550. Là, les bonzes bouddhistes intriguent pour le faire partir. Il est refoulé de toutes parts. Il ne fait aucune conversion jusqu’au jour où l’adversaire le plus acharné de François se convertit et demande le baptême. François quitte le Japon en Août 1551. Plus de 500 japonais sont convertis.
Au Japon, il rencontre un Chinois, qui se convertit. Il décide de partir pour la Chine et repasse par les Moluques, Singapour et Goa où il réorganise les églises, réconforte, et remet toutes choses en place. En partant pour la Chine, François sait qu’il risque sa vie en essayant de pénétrer dans un empire interdit à tout étranger.
En septembre 1552, il débarque à SANCIAM, un petit îlot à dix kilomètres des côtes chinoises. C’est le repaire des pirates et des contrebandiers de cette zone maritime. Il y attend en vain son guide qui l’introduira clandestinement sur le continent. Il y décède de maladie le 3 décembre 1552 assisté de son fidèle compagnon chinois et d’un contrebandier.
Dix semaines plus tard, ils déterrent le corps et le transportent à Singapour. La dépouille de SFX est accueillie par de grandioses processions et des miracles lui sont attribués.
Source : Site internet de la paroisse St François-Xavier de ParisFrançois-Xavier a pour attributs le crucifix, la coquille (pour le baptême) et le crabe. Il est souvent représenté au milieu des populations de l'inde et de l'Asie qu'il a évangélisées.
il est fêté le 3 décembre.