Caterina Benincasa naît à Sienne, en Toscane, en 1347. Elle est le vingt-troisième enfant d’une famille de vingt-cinq. Son père est teinturier et sa mère est la fille d’un matelassier
une épouvantable épidémie de peste noire ravage alors l’Europe. Il s’ensuit une longue période d’instabilité, de misère, de brigandage. C’est aussi le début de la guerre de Cent ans.
Dès l'âge six ans, Catherine a une première vision. Jésus lui apparaît en majesté, sur le trône impérial. L’année suivante, elle s’engage en secret à consacrer sa vie au Christ et fait vœu de virginité.
Ses parents souhaitent la marier mais Catherine s’y oppose vivement. Un songe lui indique qu’elle accomplira sa vocation en entrant dans l’ordre que saint Dominique a fondé un siècle auparavant. Il existe à Sienne un tiers ordre dominicain, fraternité laïque de dames qui portent un grand manteau noir sur leur robe blanche. Catherine sollicite son admission qui lui est refusée compte tenu de son jeune âge. En 1363, elle est enfin reçue et revêt l’habit. Elle mena pendant des années une vie de sacrifices se consacrant à la prière, recluse dans une chambre du domicile familial qu’elle ne quitte que pour assister aux offices à l’église Saint Dominique.
En 1370, elle reçoit dans sa cellule une somptueuse vision connue sous le nom de « Mariage mystique ». Le Christ entouré de Marie et d’un cortège nuptial de saints et de musiciens la prend pour épouse et lui passe un anneau au doigt.
Elle décide alors de s'ouvrir à l'extérieur. Elle se consacre à l'assistance des malades et constitue un groupe de disciples qui la suive dans les voyages qu'elle accomplit pour prêcher.
Sa réputation s’étend bien au-delà de Sienne, et elle commence à dicter des lettres de conseils spirituels à ceux qui la sollicitent. Si bien que, de proche en proche, sa renommée gagne l’entourage du pape et le pape lui-même.
Catherine intervient dans les grandes discordes qui agitaient Sienne, mais plus encore Florence et la papauté.
En mai 1376, elle part avec sa Brigade de disciples pour Avignon, où elle arrive le 18 juin. Catherine exhorte le pape Grégoire XI à quitter la « mauvaise avignonnaise », la curie étant trop influencée par la politique de la France, pour retourner à Rome,
et elle soutint le pape suivant, Urbain VI, après l'élection d'un antipape, en adressant diverses lettres aussi bien au pape lui-même qu'aux chefs temporels et aux cardinaux de toute l'Europe.
Entre temps, entre l’automne 1377 et le début de l’automne 1378, elle a dicté son chef d’œuvre, le Dialogue, ou Livre de la doctrine divine, où elle a rassemblé ses intuitions mystiques et son expérience spirituelle.
Catherine de Sienne ne savait ni lire ni écrire. Elle n’en a pas moins dicté, pendant sa courte existence, une œuvre monumentale qui lui a valu d’être proclamée docteur de l’Église.
Elle meurt le 29 avril 1380, épuisée par ses pénitences, aux environs de midi.
Pendant le carnaval de 1368, Catherine a une apparition qu'elle décrit comme étant son « mariage mystique avec le Christ ». Au cours de la vision, le Christ lui apparaît et lui remet un anneau, signe qu'elle est son épouse. La vision s'efface mais Catherine dit ressentir en permanence cet anneau et même le voir.
Catherine de Sienne en habit de dominicaine, l'anneau de ses noces mystiques, la palme des martyres, le livre, illustration de son érudition, l'épée avec laquelle elle a finalement été décapitée.
Catherine de Sienne est la protectrice des journalistes, des médias, et de tous les métiers de la communication.
Catherine de Sienne est fréquemment représentée auprès de Dominique de Guzmán recevant le rosaire.
Lors d'un songe, elle voit Dominique de Guzmán lui tendre un lys et un habit des sœurs dominicaines de la pénitence lui assurant qu'elle fera partie de cette congrégation.