La Bible ne nous apprend rien sur les parents de la Vierge Marie. Le plus ancien document qui en parle est le « Protévangile de Jacques », apocryphe qui nous transmet une tradition judéenne remontant à la première moitié du second siècle.
Joachim (Dieu accorde), de la famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne (La Grâce), lui donna sa fille en mariage.
Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens : l'une était destinée au temple, la seconde était destinée aux pauvres, la dernière servait aux besoins de la famille.
Cependant, le couple est sans enfants et s'en désole.
Lorsqu'Anne et Joachim se rendent au temple à Jérusalem, le cœur plein de soupirs et de larmes, le Grand Prêtre en les apercevant monter les degrés du temple, n'eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche, l'infertilité du couple étant le signe qu'ils étaient sous la malédiction de la Loi, et en présence du peuple il repoussa leur offrande.
Joachim, tout couvert de honte, n'osa pas rentrer chez lui et se retira dans le désert auprès de ses bergers.
Un jour, un ange apparaît à Joachim et Anne pour leur promettre un enfant. Joachim revient à Jérusalem. De même Anne part à sa rencontre, et ils se retrouvent à la porte dorée, l'une des portes de l’enceinte de la ville. Joachim et Anne « se serrent alors dans les bras l'un de l'autre ».
la rencontre à la porte dorée immortalise le baiser qu'Anne et Joachim se donnèrent lorsqu'ils apprirent la conception de Marie.
Sainte Anne est généralement représentée apprenant à lire à sa fille dans le livre de la Bible.
En France, le premier sanctuaire dédié à Sainte Anne fut l'ancienne cathédrale d'Apt en Vaucluse, au XIème siècle.
Une partie de ses reliques, que la tradition dit avoir été rapportée d'Orient, y est toujours vénérée. Et celles qui se trouvent en Bretagne, notamment à Sainte-Anne-d'Auray, en Italie ou au Canada proviennent d'Apt.
En Bretagne, le culte de Sainte Anne, et notoirement en pays d'Auray, est lié historiquement à la première évangélisation de l'Armorique, aux VIIème et VIIIème siècles.
Sainte Anne est devenue patronne de la Bretagne. Presque toutes les églises bretonnes ont leurs statues de sainte Anne et bon nombre de chapelles, de villages et de lieux-dits, sont placés sous son vocable. Les Bretons, au fil des siècles, ont instaurés de nombreux pardons (pèlerinages) dont le plus important est celui de Sainte-Anne d'Auray.
L'attribut de Joachim est le nid avec des colombes.